Après Gaëlle Enganamouit, Brenda Biya, la fille du président camerounais, aurait-elle aussi des penchants homosexuels notamment de lesbianisme dans lequel des personnalités féminines sont citées?
Brenda Biya publie une photo et soulève des questions sur son orientation sexuelle
La photo de Brenda Biya en compagnie d’une jeune fille, publiée lundi 8 novembre en plein scandale d’homosexualité éclaboussant des personnalités féminines, donne des idées aux internautes. Ces derniers se demandent s’il ne s’agit pas d’un partenaire sexuel de Brenda Biya. “Enfin les gamins de ce pays, qui sont leurs garçons ? On n’a jamais vu et entendu avec qui ils sortent vraiment… hum Enganamode c’est à cause de toi que toutes les belles filles du 237 nous refusent”, écrit l’un des abonnés de la page de Brenda.
“Brenda, terminons d’abord l’autre numéro que vous avez. Nous vous répondrons après cela”, a ajouté un autre abonné. “C’est comme ça que ça commence une fois que nous avons commencé à regarder les vidéos partout”, ajoute un autre. La fille du président camerounais aurait encore subi une énième séquestration en Suisse qu’elle a dénoncée dans une vidéo qui fait le tour de la toile. Pour l’activiste Zona Coker, Brenda Biya, dans sa recherche de liberté, doit se prendre en charge. Et pour cela, étant majeure, elle peut arrêter de demander auprès du pouvoir d’Etoudi, une vie confortable et chercher un travail.
A l’en croire, c’est le seul moyen qu’elle a pour s’affranchir de « la dictature » dont elle parle. Brenda Biya dit que la dictature de son père Biya Bi Mvondo ne se limite pas qu’au Cameroun. Que ce dernier à coups de milliards, impose aussi sa dictature en Suisse et met les Genevois au pas.
« Qu’elle sache donc que si elle continue de faire ce genre de sorties pour défier ses parents, ils vont lui couper les vivres. Sa maman Chantal l’a ramenée au Cameroun il n’y a pas bien longtemps, elle a décidé de revenir à Genève et vivre la vie des hôtels luxueux qu’elle va hériter de son père. Depuis un certain temps, elle fait palabres à tout le monde comme une vulgaire fille qui a grandi dans un ghetto mal famé de New-York. Elle nous dit aujourd’hui être séquestrée à l’hôtel camerounais Intercontinental de Genève et qu’elle est violentée par ses gardes du corps », écrit l’activiste.
L’affaire Gaëlle Enganamouit
La nudité de l’ancienne buteuse vedette des Lionnes indomptables, est exposée sur les réseaux. On peut la voir s’embrasser avec une jeune femme d’une vingtaine d’années. La diffusion sur la toile de la vidéo érotique de la star camerounaise, fait scandale et provoque aussi l’animosité envers les homosexuels dans un pays homophobe. Une partie de l’opinion appelle à la condamnation de Gaëlle Enganamouit estimant que l’homosexualité est une pratique interdite au Cameroun.
La destinataire de la vidéo l’aurait diffusée après un différend avec l’ancienne capitaine des lionnes indomptables. Coincidence, la vidéo est publiée 48 heures après la démission de Gaëlle Enganamouit de son poste de Team Manager des lionnes indomptables.
L’Homosexualité au Cameroun
L’émergence des minorités sexuelles au Cameroun a provoqué un déferlement de discours homophobes. La radicalisation du discours contre homosexualité et la quasi sacralisation de l’homophobie étaient des comportements initiés par les religieux. Les ministres du culte ont entrepris de diffuser ces représentations dans l’espace public, notamment en organisant de véritables liturgies homophobes. Les pratiques homosexuelles ont alors été constituées en « rites » conditionnant l’ascension sociale et politique. Nous nous intéresserons ici aux arguments mobilisés pour entretenir cette homophobie. Ils puisent dans les registres de la théologie, des représentations et des croyances liées aux traditions locales.
Alors que l’homosexualité est pénalisée au Cameroun, certaines jeunes femmes s’adornent à cette pratique en catimini.On peut les voir s’embrasser entre jeune femme dans des vidéos publiés sur le réseau social Tik Tok.