Gnamien Konan a visiblement des griefs contre la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Le fondateur du parti politique d’opposition la Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) a vivement critiqué l’organisation sous-régionale sur le « tripatouillage de la Constitution » en Afrique.
La grosse interrogation de Gnamien Konan à la CEDEAO
Gnamien Konan s’en est ouvertement pris à la CEDEAO. L’homme politique ivoirien a interpellé la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) sur l’attitude de certains présidents dans la sous-région. « Quand la manipulation de l’argent public, le népotisme, le tripatouillage de la constitution et la caporalisation des Institutions de la République entre autres rendent impossible toute alternance démocratique, quelles solutions préconisez-vous ? », s’est interrogé l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans un tweet.
Outre Gnamien Konan, la CEDEAO subit régulièrement les vives critiques d’acteurs du monde politique africain. C’est le cas de Nathalie Yamb. En effet, l’activiste camerounaise a appelé à la dissolution de l’organisation fondée le 28 mai 1975. « Pfff! Il faut dissoudre la CEDEAO. Cette organisation n’a aucune valeur, aucun principe, ne respecte aucun de ses textes et n’a d’autre rôle que d’être la caisse de résonance et le bras politique de l’UE en Afrique pour étouffer les droits/aspirations des citoyens de la zone », avait déclaré la conseillère de Mamadou Koulibaly relativement à l’intégration des peuples africains.
Au lendemain du coup d’État en Guinée, la Camerounaise avait critiqué l’attitude de la CEDEAO qui avait sanctionné le pays. « Quand les populations africaines manifestent pour leurs droits, ils appellent au calme. Quand leurs copains dictateurs violent la loi, font des coups d’État constitutionnels et répriment le peuple, ils se taisent. Mais dès qu’il y a des coups d’État militaires, ils s’empressent de condamner. Y a-t-il plus méprisables que l’ONU, l’UE et leurs toutous de l’UA, la CEDEAO, la CEMAC ? », a-t-elle cherché à comprendre.