Justin Koné Katinan soutient que Laurent Gbagbo, rentré d’exil le 17 juin dernier, sera bel et bien le candidat du Parti des peuples africains (PPA-CI) à l’élection présidentielle d’octobre 2025.
Koné Katinan: « Nous devons reconquérir le pouvoir d’Etat en 2025 avec Laurent Gbagbo à nôtre tête »
C’est desormais plus qu’une évidence. L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est le choix du Parti des peuples africains (PPA-CI) pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, et cela est non négociable. Justin Koné Katinan, 2ème Vice-président du Conseil Stratégique et Opérationnel (CSP) du PPA-CI et Porte-parole du Parti, a réitéré cette position, Jeudi 18 novembre 2021 dans la soirée, alors qu’il recevait, dans ses bureaux à Angré-Chateau, une délégation de sympathisants du parti.
« Nous devons reconquérir le pouvoir d’Etat en 2025 avec Laurent Gbagbo à notre tête. C’est à ça que nous devons nous atteler. Notre plan A,B,C jusqu’à Z pour 2025, c’est Laurent Gbagbo« , a déclaré l’ex-exilé politique, précisant que Laurent Gbagbo est le seul habilité à décider de son retrait ou non de l’arène politique ivoirienne.
» C’est Laurent Gbagbo seul qui peut dire : » Je n’ai plus envie de…. », mais personne de dira à Gbagbo: Ne fais pas ça » , s’est-il montré catégorique. L’intervention de M. Katinan intervient alors que les parlementaires ivoiriens annoncent un projet de loi portant modification de la constitution, avec la réintégration de la limite d’âge à 75 ans.
Une fois adoptée, cette nouvelle loi éliminerait de facto la vieille garde politique ivoirienne, notamment Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara. « Ne nous laissons pas distraire », déclare Koné Katinan.
Et de poursuivre : « L’essentiel, c’est de s’organiser autour du président Laurent Gbagbo et se rassembler autour de lui. Ils créeront toujours des obstacles mais si nous sommes forts, ils reculeront et nous gagnerons », a-t-il fait savoir.
Les partisans de l’ex-président, se disent formellement opposés à la réintroduction dans la Constitution, d’une limite d’âge pour briguer la magistrature suprême.