Une campagne nationale de 16 jours d’activisme a été lancée contre les violences faites aux femmes. C’est ce qui ressort d’un communiqué de Nassénéba Touré, la ministre ivoirienne de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Violences faites aux femmes : Nassénéba Touré veut mettre fin aux viols
La Journée mondiale contre les violences faites aux femmes est célébrée chaque année le 25 novembre. Le thème retenu pour la 31e édition est « Orangez le monde : mettons fin aux violences faites aux femmes maintenant ». En Côte d’Ivoire, pour cette année, le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a décidé de placer ladite journée sous le thème « Orangez le monde : tous ensemble mettons fin aux viols. C’est maintenant ! »
« Les violences à l’égard des femmes et des filles constituent une violation des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales. Elles constituent également un problème de santé publique et empêchent partiellement ou totalement les femmes de jouir desdits droits et libertés », a fait savoir Nassénéba Touré.
En effet, fait-elle remarquer, ces violences sont les causes de traumatisme affectif et physique, de dépression, de peur, de perte de confiance en soi, mais aussi de la dislocation des familles, les pertes de vie et les suicides. Chaque année, la période du 25 novembre au 10 décembre, marque la commémoration de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles dans le monde entier », a laissé entendre la ministre.
Fort heureusement, souligne Nassénéba Touré, le dispositif national de réponse contre les violences faites aux femmes s’est fortement amélioré. Cependant, elle a reconnu que la problématique demeure, car les violences faites aux femmes « ont atteint des proportions inquiétantes avec l’avènement de la pandémie de la covid-19 » et les données statistiques sont alarmantes.
« Selon le rapport statistique sur les Violences basées sur le genre de 2020, ce sont 5 405 cas de VBG qui ont été rapportés et pris en charge dans les services sociaux en Côte d’Ivoire, dont 822 cas de viols. La majorité de ces cas de viols était perpétrée sur les mineurs de moins de 18 ans, soit 77% », a continué le maire d’Odienné, qui a appelé les Ivoiriens à jouer leur partition avec conscience et rigueur dans le respect des principes directeurs et des principes d’éthique.