Pour sa première visite à l’étranger, Olaf Scholz s’est rendu en France. Emmanuel Macron s’est dit très honoré de recevoir à l’Élysée le nouveau Chancelier allemand.
Emmanuel Macron : « Heureux de recevoir » l’Allemand Olaf Scholz
Successeur d’Angela Merkel, Olaf Scholz a réservé sa première visite à l’étranger à la France. L’axe Paris-Berlin s’est en effet renforcé pour le bien-être de l’Union européenne. Depuis des décennies, les autorités des deux pays ne ménagent donc aucun effort pour entretenir une coopération bilatérale franco-allemande profitable aussi bien à leur relation qu’à l’Union. C’est fort de cette réalité que le nouveau chancelier allemand s’est rendu à Paris, ce vendredi 10 décembre 2021, pour sa première sortie officielle dans ses nouveaux habits.
« Bienvenue à Paris, cher @OlafScholz, pour ta première visite à l’étranger. Heureux de te recevoir. Nous sommes tous deux attachés à notre Union, à notre Europe. Pour les Français, pour les Allemands, pour les Européens, ensemble », a tweeté Emmanuel Macron.
Il s’agissait d’une première visite de travail à l’issue de laquelle les deux hommes d’État ont promis d’œuvrer ensemble à un renforcement de l’Europe. « Cette visite est un moment très important pour bâtir les bases solides de coopération entre nos deux pays. Non seulement pour la relation bilatérale elle-même, mais également pour évoquer les sujets européens, les grands sujets internationaux », a réitéré le président français au cours d’une conférence de presse conjointe.
Plusieurs autres sujets d’intérêt commun ont par ailleurs meublé les échanges entre Macron et Olaf Scholz. Il s’agit notamment des questions migratoires, des relations avec l’Afrique et la Chine, ainsi que la situation qui prévaut ces derniers jours à la frontière orientale de l’Ukraine, où la Russie a massé des troupes.
Notons toutefois que la question du nucléaire constitue, à ce jour, un point majeur de divergence entre Paris et Berlin. Alors qu’Angela Merkel avait pris la décision de fermer progressivement les centrales nucléaires allemandes après la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, Emmanuel Macron, lui, souhaite relancer la construction de réacteurs nucléaires en France. Les deux pays pourraient néanmoins trouver un compromis.