Alain Lobognon est au centre d’une vive critique de la part des internautes. L’ancien ministre ivoirien des Sports qui a souhaité joyeux anniversaire à sa fille Anne-Sophie a été pris à partie sur Twitter. Que lui est-il reproché ?
Anniversaire de la fille d’ Alain Lobognon : l’ex-ministre fortement critiqué
Tout est parti d’un message publié par Alain Lobognon à l’occasion de l’anniversaire de sa fille Anne-Sophie, née le 20 décembre 2002. « 2002. En novembre, alors que je devais être papa pour la 1ere fois, j’ai rejoint Bouaké pour contribuer au retour de la Paix en #Ci225. Puis, j’appris que Anne-Sophie était née le 20 décembre. Joignez-vous à moi, pour lui souhaiter un joyeux Anniversaire pour ses 19 ans », a posté l’ancien député-maire de Fresco sur Twitter.
Dès la publication de ce bout de texte, Alain Lobognon a essuyé les vives critiques des internautes. En effet, il est reproché à l’ancien membre de la rébellion menée par Guillaume Kigbafori Soro de célébrer l’anniversaire de sa fille pendant que la crise armée de 2002 a fait beaucoup de morts.
« Retour de la paix même est étonné… Joyeux anniversaire Anne Marie… Pour cette « paix », certains parents ne pourront jamais souhaiter HBD à leurs enfants. Profites-en », a twitté un internaute. « J’espère que vous allez retirer ce tweet. C’est une heure de communication. Avant 2002, le pays était en guerre, mais vous étiez libre. Après 2002, le pays était en paix, mais vous ne pouviez plus vous déplacer. La prison, je vous laisse m’en dire l’époque », a répondu un autre.
Alain Lobognon a mené le combat de la rébellion aux côtés de Guillaume Soro contre le régime de Laurent Gbagbo et du FPI (Front populaire ivoirien). Il a intégré le gouvernement en 2011 en qualité de ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs. Quand survient la discorde entre l’ancien président de l’Assemblée nationale et Alassane Ouattara, le conjoint d’Amira Lobognon prend fait et cause pour l’ex-chef rebelle. Après un passage à la case prison, Lobognon rompt avec les soroistes.