Gnamien Konan est catégoriquement opposé à l’entrée du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) et du PPA-CI (Parti des peuples africains) dans le gouvernement de Patrick Achi. Le fondateur de La Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) a mis en garde Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo contre toute envie de « dégoûter les Ivoiriens ».
Gnamien Konan : « Il n’y a pas de véritable démocratie sans opposition »
Pour Gnamien Konan, il est clair que sans une opposition, un pays ne peut connaitre « une véritable démocratie ». C’est d’ailleurs ce qui l’amène à soutenir que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo n’ont pas intérêt à intégrer le gouvernement d’Alassane Ouattara. « Sauf à vouloir à tout prix dégoûter définitivement les Ivoiriens, surtout les plus jeunes, de la politique, il n’y a aucune raison, absolument aucune, pour que le PDCI et le PPA-CI entrent dans un gouvernement d’union », a martelé l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur son compte Twitter.
Cependant, Gnamien Konan a été vivement critiqué à la suite de ces propos à l’égard des anciens présidents Gbagbo et Bédié. En effet, des internautes lui ont reproché d’avoir lui-même pris part à un gouvernement d’union. « Laissez les problèmes de personnes. Je n’ai pas participé à un gouvernement d’union. Mon parti a adhéré à un groupement de partis, le RHDP, qui par la suite, a remporté l’élection présidentielle. Après j’ai été limogé parce que mon parti a présenté des candidats aux législatives », a répondu l’ex-directeur général des douanes ivoiriennes.
Il faut dire que la nouvelle d’un remaniement ministériel voulu par Alassane Ouattara plane depuis un moment. À en croire Africa Intelligence, le président ivoirien se prépare à mettre sur pied une nouvelle équipe gouvernementale. Patrick Achi aura toujours pour mission de conduire le gouvernement ivoirien, mais l’ancien directeur général adjoint du FMI (Fonds monétaire international) a en coeur de réduire le nombre de ses ministres.