Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) entend mettre tout en œuvre pour une victoire écrasante de son candidat Laurent Gbagbo au soir de la présidentielle d’octobre 2025.
Présidentielle 2025 : Le PPA-CI de Laurent Gbagbo affûte déjà ses armes
L’hypothèse d’une non-candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025, est inenvisageable du côté du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire. Justin Koné Katinan, porte-parole de l’ex-président ivoirien, revenu d’exil le 17 juin 2021, a réitéré cette posture, samedi dernier, face aux militants de son parti à Port-Bouët. » Le PPA-CI a une autre dimension panafricaine et nous devons tout faire pour que le PPA-CI gagne partout en Côte d’Ivoire, parce qu’on lui (Laurent Gbagbo) a arraché le pouvoir en 2011. Il doit le reprendre en 2025″, a déclaré l’ancien ministre ivoirien du Budget.
« Ils n’ont qu’ à trouver tous les problèmes pour le recaler, mais nous, nous sommes des mathématiciens. On va trouver des formules pour régler toutes les conditions qu’ils poseront », a-t-il poursuivi. En s’exprimant ainsi, le porte-parole de Laurent Gbagbo fait allusion au projet de modification constitutionnelle envisagée par le président Alassane Ouattara. Lequel projet, une fois adopté, éliminerait de facto, Laurent Gbagbo de la course à la présidentielle.
L’ex-président ivoirien, faut-il le souligner, n’exclut pas de se représenter à la présidentielle prévue en 2025. D’ailleurs en octobre 2021, dans une interview accordée à France 24, le conjoint de Nady Bamba refusait la proposition de limiter l’âge des candidatures à la présidentielle à 75 ans. Il a expliqué qu’ introduire la limite d’âge dans la constitution de 2000 a été « une erreur ». « On a cru que c’était l’âge d’ Houphouët qui posait un problème alors que le véritable problème était la durée de son règne. On s’est rendu compte qu’il faut limiter les mandats dans un régime présidentiel et donc pas l’âge », a-t-il déclaré non sans réitérer son opposition au projet de limitation.
» Je trouve que c’est ringard, dans un pays civilisé, qu’on élimine les candidats à cause de leur âge », déclarera-t-il. La réintroduction dans la Constitution d’une limite d’âge pour briguer la présidence, évoquée par Alassane Ouattara, pourrait empêcher la propre candidature du chef de l’État, comme celles d’Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo.