Selon un communiqué publié par le GPS (Générations et peuples solidaires), des résidences de Guillaume Soro, situées à Yamoussoukro et Ferkessédougou, ont été perquisitionnées le mardi 1er mars 2022. Il faut rappeler que les autorités ivoiriennes avaient déjà annoncé une découverte d’armes de guerre au domicile de l’ancien président de l’Assemblée nationale à Bouaké.
GPS dénonce une dictature aux trousses de Guillaume Soro
Dans la soirée du samedi 26 février 2022, le procureur près le tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné, déclarait que des armes de guerre ont été trouvées au domicile de Guillaume Soro, à la suite de perquisition le vendredi 25 février. Quelques jours après, le mouvement politique GPS (Générations et peuples solidaires) a révélé que des résidences de l’ex-Premier ministre d’Alassane Ouattara à Yamoussoukro et Ferké ont été soumises à des perquisitions.
Dans un communiqué, le GPS rapporte que « ces perquisitions ont mobilisé plusieurs dizaines d’agents armés de fusils d’assaut dont certains étaient encagoulés et particulièrement agressifs ». « Cette double perquisition, qui a débuté aux aurores et s’est poursuivie jusqu’en milieu de matinée, intervient après une autre, qui s’est déroulée le vendredi 25 février 2022 et avait visé la résidence de Bouaké. La double perquisition de ce jour a été menée sans la présence de témoins ni de personnes représentant les intérêts de M. SORO », fait savoir Touré Moussa, le directeur de la communication de l’ex-chef rebelle.
Pour Touré Moussa, il est clair que « le régime d’Abidjan semble vouloir chercher à tout prix des éléments pouvant servir de base à l’ouverture d’une nouvelle procédure judiciaire contre M. SORO, après celles de 2020 et de 2021, qui n’ont pas entamé sa détermination. La criminalisation des opposants politiques qui gangrène la sous-région trouve là une de ses pires illustrations ».
Guillaume Soro, sous le coup d’une condamnation à perpétuité, vit en exil depuis le 23 décembre 20219.