Le jeune sprinteur ivoirien, Arthur Cissé Gué, a déploré l’état de la piste du stade Robert Champroux de Marcory sur laquelle il se prépare pour de grandes compétitions internationales.
Arthur Cissé Gué: »La piste (du stade Champroux ) est dégradée, on n’a pas le choix »
Arthur Cissé Gue, étoile montante de l’athlétisme en Côte d’Ivoire, était, mardi au stade Robert Champroux de Marcory, pour apporter un soutien aux jeunes athlètes ivoiriens qui participaient à finale du championnat d’athlétisme d’inter clubs.
» Je suis là pour apporter un soutien physique et moral à ces jeunes là. J’ai lancé un petit message à ces jeunes là. Déjà le sport, c’est bien, mais au-delà de ça, il faut prendre les études au sérieux. Le sport nous permet de vivre, mais il est très important d’aller à l’école et de prendre ses études au sérieux », a-t-il lancé.
Le sprinteur ivoirien a également fait le point de son début de saison. »Déjà suis très fier de cette première partie de saison parce que j’ai été au championnat du monde en salle, j’ai fait la finale, donc pour moi c’est déjà une satisfaction. Ce sont mes premiers championnats du monde. Aujourd’hui, je suis vraiment fier et je pense que la saison s’annonce bien », a-t-il lancé, avant de se prononcer sur ses prochains défis.
»Je suis en plein préparatifs des championnats du monde aux États-Unis et aussi les Diamond League qui vont commencer bientôt (…) Les prochaines échéances, c’est pour très bientôt dans deux semaines. Je vais peut-être commencer au Botswana, et ensuite au Kenya, et continuer la saison en Europe (…) Il y aura aussi les championnats d’Afrique aux Iles Maurice. L’objectif c’est d’avoir mon premier titre de champion d’Afrique parce qu’à chaque fois, je suis vice champion, j’en ai marre et cette fois ci, je vais pour être champion d’Afrique ».
Des compétitions assez importantes qu’Arthur Cissé Gué prépare sur une piste vraiment pas propice pour un athlète de haut niveau. » Vous voyez la piste comment elle est dégradée? On n’a pas le choix, on est obligé de faire avec parce que c’est la seule piste qu’on a pour l’instant. Et on espère qu’après la CAN, on aura beaucoup de stades qui vont permettre aux jeunes de s’entraîner et aussi d’évoluer au haut niveau », a-t-il ajouté.