L’Association Nationale des Semenciers de Côte d’Ivoire (ANASEM-CI) et son président Diby Azi Leopold continuent les consultations dans le cadre de sa campagne nationale d’information et de sensibilisation sur l’importance et l’impact de la semence dans la transformation agricole de la Côte d’Ivoire.
Campagne sur l’importance et l’impact de la semence : L’ ANASEM-CI implique les agronomes
A cet effet, le 29 avril 2022, le président et sa délégation se sont entretenus avec les agronomes ivoiriens à INADES FORMATION de Cocody- Abidjan autour du thème : « Importance et Impact de la semence pour la transformation du monde agricole et rural, et de l’économie nationale ». Alors qu’il partageait sa vision de l’agriculture moderne, il a fait savoir que sa démarche s’inscrit dans la vision du père de la Nation Ivoirienne, Félix Houphouët Boigny qui a voulu que le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’Agriculture. Pour lui, cette volonté du père de la Nation est toujours d’actualité et l’un des plus belles illustrations est la loi d’orientation agricole du 20 juillet 2015. Puis, il a exhorté les agronomes à s’intéresser à l’activité semencière en général et particulièrement la filière semence.
Toute chose qui permettrait la valorisation de l’agriculture familiale. « Nous avons jugé utile de parler avec les agronomes. Ils sont la pièce maitresse du monde agricole. C’est eux qui aident les exploitants agricoles, c’est eux qui conçoivent. Nous sommes venus les impliquer pour qu’il y ait une sensibilisation plus large. Pour nous, c’était une étape importante avant de nous entretenir avec la société civile sur la loi d’orientation agricole puis les acteurs du monde agricole et rural mais surtout les acteurs de l’agriculture familiale », a-t-il indiqué. Poursuivant, M. Diby Azi, par ailleurs président de la Plateforme d’Action Nationale pour l’Agriculture Familiale en Côte d’ivoire (PANAFCI) a rappelé que l’activité semencière est l’avenir car il est pourvoyeur d’emplois.
Mieux, elle est une solution à la problématique de la productivité agricole. « Sur le macro-économique, nos signaux sont peut-être au vert grâce aux productions qu’on exporte. Nous sommes premier exportateur au monde de différents produits agricoles. Mais notre production est basée uniquement sur une agriculture extensive. La conséquence directe de cette agriculture, le couvert forestier se réduit au jour le jour. Sur le plan micro-économique par contre, il y a la pauvreté et la misère qui touchent les agriculteurs du fait de la faible productivité de leur exploitation combinée à une fluctuation non maitrisée des prix de leur produit. C’est pourquoi, il nous faut donc réduire non seulement la pression forestière tout en améliorant nos volumes de production et le niveau de vie des agriculteurs. C’est la condition pour créer un développement inclusif et nous pensons que cela passe par le développement de notre industrie semencière », a-t-il renchéri.
Se réjouissant de la démarche de l’ ANASEMCI visant à susciter l’implication des professionnels, les agronomes ont pris l’engagement de jouer leur partition pour relever avec la semence les défis de l’agriculture ivoirienne car le cadre réglementaire existe bel et bien pour garantir la sécurité et la viabilité de l’activité semencière. Faut-il le rappeler, l’ ANASEMCI a déjà rencontré dans le cadre de cette campagne, les enseignants de l’UFR de bioscience de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody et l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER).
Info : Hyacinthe K.