Il a la tête bien pleine et bien faite. Ancien enfant de troupe de l’EMPT de Bingerville. Officier d’aviation, sosie craché d’un certain capitaine Rawlins, brillant informaticien, breveté de l’école de guerre de Paris. Histoire et Biographies a l’agréable plaisir de vous présenter le Colonel-Major à la retraite, YAO YAO JULES AHOUSSOU, un homme multidimensionnel et de grande culture.
Qui est vraiment le célèbre ex porte-parole de l’armée ivoirienne, Yao Yao Jules? (Par Adjudant-chef major (R) Désiré Dakoury GNABRO)
Biographie du Colonel Major Yao Yao Jule
ETAT-CIVIL
Nom et Prénoms : YAO YAO JULES AHOUSSOU.
Grade : COLONEL MAJOR A LA RETRAITE AU 31 DECEMBRE 2012.
Date et Lieu naissance : 11 mars 1955 à SEGUELA. Marié et père de 05 enfants.
FORMATIONS CIVILES
1961-1968 : Etudes primaires à SEGUELA. 1968- 1976 : Etudes secondaires à l’Ecole Militaire Préparatoire Technique (EMPT) de BINGERVILLE (Promotion 1968-1976). 1976 : Baccalauréat Série F2. 1978 : Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) à l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET) d’ABIDJAN. 1980 : Diplôme d’Aptitude à l’Emploi d’Ingénieur des Techniques de Télécommunications de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications (ENSPT) à ABIDJAN. 1983 : Maitrise des Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion (MIAGE) de l’Université Paul SABATIER et l’Université des Sciences Sociales de TOULOUSE (France).
FORMATIONS MILITAIRES
1983-1985 : Ecole des Officiers d’Active à l’Ecole des Forces Armées de BOUAKE. 1985 : Brevet de parachutiste. 1985-1986 : Division d’Application des Officiers à l’Ecole des Forces Armées de BOUAKE. 1986 : Brevet de secouriste. 1992-1993 : Diplôme du Cours des Capitaines à l’Ecole des Forces Armées de BOUAKE. 1993-1994 : Diplôme du Cours d’Etat-major à l’Ecole des Forces Armées de BOUAKE. 1994-1996 : Préparation et concours d’entrée dans les Grandes Ecoles de Guerre Occidentales (Major du concours). 1998 : Brevet du Collège Interarmées de Défense (CID) de PARIS et 1er prix du meilleur article rédigé par un stagiaire étranger.
EMPLOIS
– 1986-1994 : Officier Informaticien au Groupe Aérien de Transport et Liaison (GATL). – 1995-2002 : Chef du Bureau Informatique au Commandement des Forces aériennes. – Novembre 2002 à Juin 2005 : Directeur des Télécommunications et des Systèmes d’Information au Ministère de la Défense. -Administrateur à l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI). – Juin 2010 au 31 décembre 2012 : Inspecteur des Forces Aériennes. – Depuis septembre 2014 : Conseiller Technique au Cabinet du Président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance. – Février 2015 à février 2020 : Conseiller Technique au Cabinet du Président de la Cours Suprême.
AVANCEMENTS
( notons qu’il a été formé en France, mais aligné sur la promotion 83-85 de l’EFA, ce qui explique ce léger décalage) 1980: Lieutenant 1984: Capitaine 1992: Commandant 1999: Lieutenant-Colonel 2005: Colonel Août 2012: Colonel-Major
AUTRES OCCUPATIONS
– Juge Assesseur au Tribunal Militaire d’Abidjan depuis 2011 – Porte-parole des Forces de Défense et de Sécurité (2002-2005). – Membre du Groupe de Contact à l’origine du rapprochement entre FDS et FAFN ayant débouché sur la Déclaration Conjointe du 03 juillet 2003. – Secrétaire du Comité Interministériel d’Echanges Economiques (CIED). – Rapporteur de plusieurs Commissions de travail visant l’évolution des Armées. – Membre, Secrétaire de rédaction et Porte parole de la Cellule Interarmées de Réarmement Moral (2001-2002). – Membre et Secrétaire de rédaction de la toute première Loi de Programmation Militaire (LPM) Ivoirienne. – Formateur et Conférencier dans les domaines : *Technologies de l’Information et de la Communication. *Environnement et Economies d’énergie.
DECORATIONS
– Médaille militaire ivoirienne. – Médaille de la Mission de la CEDEAO en Côte d’Ivoire (MICECI). – Médaille de la Défense française. – Chevalier dans l’Ordre du Mérite Ivoirien. – Commandeur dans l’Ordre du Mérite de l’Éducation Nationale.
Ce qu’il faut savoir sur la mort du Colonel
L’ex-porte-parole des forces armées de la Côte d’Ivoire (FANCI) a été brutalisé et un colonel de l’armée est décédé après qu’ils eurent été arrêtés et interrogés par les forces de défense et de sécurité, pour avoir pris part à un dîner à la résidence de l’ambassadeur de France sans l’autorisation de leur hiérarchie, a déclaré lundi la hiérarchie militaire ivoirienne.
Mais selon certains diplomates en poste en Côte d’Ivoire, un pays coupé en deux depuis le début de la guerre civile, l’incident qui s’est produit mardi dernier ne serait pas lié à la tension croissante qui règne au sein des FANCI.