Ce mercredi 11 mai marque le vingt-cinquième jour d’inquiétude pour les huit mineurs pris au piège dans une mine de zinc au Burkina Faso. Les familles retiennent leur souffle.
Mineurs piégés au Burkina Faso : Les familles « gardent espoir » plus de trois semaines après
Huit mineurs sont bloqués sous terre depuis le 16 avril 2022 dans une mine de zinc de Perkoa, au Burkina Faso, suite à de violents orages qui ont déclenché une inondation soudaine. Les secouristes espèrent encore un miracle. Et depuis, c’est la suspension des opérations dans la mine exploitée par la compagnie canadienne Trevali Mining, située à environ 100km de la capitale Ouagadougou.
Les propriétaires canadiens de la mine, située à environ 100 km à l’ouest de la capitale, Ouagadougou, affirment que les équipes de recherche continuent de travailler 24 heures sur 24. Des équipements spécialisés ont été amenés du Ghana et d’Afrique du Sud pour accélérer les efforts de sauvetage dans la mine, dont la profondeur est de 710 mètres.
“Trevali Mining indique que 32 millions de litres d’eau ont jusqu’à présent été pompés hors de la mine, permettant aux secouristes d’atteindre 550 mètres de profondeur. C’est 30 mètres en dessous de l’endroit où l’eau s’est déposée après le violent orage du 16 avril qui a coupé l’électricité et les communications”, rapporte BBC.
« Au début, on a senti une négligence du côté de la mine. Le travail n’avançait pas et nous étions donc obligés de lever le ton. Nous avons interpellé l’autorité et c’est ça qui a fait bouger un peu les lignes. Nous ressentons également que les choses commencent à bouger un peu », a déclaré Antoine Bama, le frère de l’un des mineurs encore coincés, interrogé par le média. « Nous gardons espoir », a-t-il ajouté Antoine Bama qui s’exprime également en tant que porte-parole des familles des victimes.