Kando Soumahoro refuse d’être considéré comme un rebelle. Le vice-président de GPS (Générations et peuples solidaires) fondé par Guillaume Kigbafori Soro l’a fait savoir récemment à travers une publication sur son compte Twitter.
Kando Soumahoro parle de la rébellion de 2002
Cadre de Générations et peuples solidaires (GPS), Kando Soumahoro a indiqué dans un tweet qu’il n’a jamais appartenu à la rébellion armée de Guillaume Soro qui avait attaqué le régime du FPI (Front populaire ivoirien) et de Laurent Gbagbo en 2001. « Ça fait remonter à l’histoire de la rébellion et rappeler aux acteurs et commanditaires qu’il y’a encore des séquelles même si le butin a été partagé. Je suis très à l’aise pour le dire et redire parce que je n’ai jamais été rebelle », a laissé entendre l’ancien député de Biankouma.
Kando Soumahoro a tenu à rappeler qu’il fait partie de ceux qui ont poussé l’ancien président de l’Assemblée nationale à emprunter le chemin de la réconciliation. « Très obligé et c’est ce que nous avions demandé à Soro de faire en commençant par le Nord et il a été contraint à l’exil pour ne pas répondre aux questions de ses patrons de l’Ouest qui allaient révéler beaucoup de choses cachées », a-t-il dit en réponse à un internaute.
L’opposant ivoirien en a profité pour revenir sur son séjour carcéral. Il faut rappeler que Kando Soumahoro avait été interpellé le 23 décembre 2019 au siège de GPS. Il avait été condamné à neuf mois de prison par la justice ivoirienne. Il était accusé de divulgation de fausses nouvelles et de troubles à l’ordre public. « Nous étions tous en prison et Dieu est témoin que presque tous avions été marchandés comme de vulgaires objets pour abandonner notre frère en difficulté. Chacun devrait lire une dictée préparée. Après tout ça, qui peut se proclamer d’une mission de réconciliation sans vérité ? », a rappelé le sorioiste.