Kando Soumahoro n’a pas du tout été tendre envers Kouadio Konan Bertin dit KKB. L’ancien député a reproché au ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale d’avoir soutenu qu’aucun prisonnier politique n’est en détention en Côte d’Ivoire.
Kando Soumahoro : « Le mensonge est devenu la norme »
Proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro, Kando Soumahoro est revenu sur la question des prisonniers politiques en Côte d’Ivoire. En effet, dans un tweet, le cadre de GPS (Générations et peuples solidaires) a ouvertement attaqué Kouadio Konan Bertin, plus connu sous le nom KKB. Le soroiste a affirmé que dans notre pays « le mensonge est devenu la norme ».
« Pour réussir la réconciliation, KKB confirme qu’il n’y a aucun prisonnier politique en détention. Ceux qui s’y trouvent sont des violeurs. La dictée a vraiment été très bien apprise. Pourquoi pas un nouveau nom pour cette autre Côte d’Ivoire ? », a déploré Kando Soumahoro.
Il faut rappeler que lors d’un entretien accordé à TV5 Monde, Kouadio Konan Bertin a laissé entendre qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire. « Tous les prisonniers politiques sont sortis de prison. Nous sommes persuadés que depuis quelque temps, une rencontre entre les grands se préparent activement », a révélé le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale au cours de l’entretien.
On le voit, Kando Soumahoro bat en brèche les propos de l’ancien président de la jeunesse du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). Notons qu’en 2018, Alassane Ouattara avait également annoncé qu’il n’y avait pas de prisonniers politiques dans son pays. Le président ivoirien avait soutenu que les personnes qui ont été écrouées avaient « attaqué des commissariats de police, des camps de gendarmerie, assassiné des militaires, y compris (des membres) de la mission de l’ONU » en Côte d’Ivoire » pendant la crise postélectorale de 2010-2011.