Titrologie du mercredi 22 juin – La station à péage Abidjan – Grand Bassam, construite à 24 milliards de Fcfa, s’ouvre officiellement le vendredi 24 juin 2022. Son coût varie entre 1000 et 3500 Fcfa par passage. Les usagers, notamment les populations qui y voient une augmentation imminente des tarifs du transport, comme c’est le cas à chacune des installations de ces péages, crient à l’arnaque et expriment leur ras-le-bol face à la vie chère en Côte d’Ivoire.
Péage, Cherté de la vie en Côte d’Ivoire: Un ministre de Ouattara “fuit” les députés – Titrologie
Transporteurs et populations ivoiriennes devront se préparer dès le vendredi 24 juin à partir de 10h, à faire face à une nouvelle actualité qui va impacter sérieusement leur pouvoir d’achat. Le Nouveau Réveil annonce l’ouverture du péage de l’autoroute de Grand-Bassam qui va comporter 16 couloirs dont 8 par sens de circulation, avec des voies réversibles à télépéage sans arrêt.
Sa construction très critiquée à 24 milliards de Fcfa, a poussé Amédé Koffi KOUAKOU, ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, à monter au créneau pour justifier le coût de l’infrastructure jugée inopportune par les populations. Par crainte de voir grimper les tarifs des transports à nouveau, surtout en cette période d’envolée des prix de carburants à la pompe.
“Les grands travaux de Ouattara, c’est pour le bonheur des ivoiriens », fait savoir le ministre dans le quotidien Le Matin. “Pourquoi l’ouvrage a coûté 24 milliards de Fcfa”, tente d’expliquer le ministre Amedé Kouakou qui livre des détails justificatifs dans Le Rassemblement.
Et ce sont les ivoiriens qui devront désormais consentir les efforts nécessaires pour combler le retour sur investissement. Au prix de leur pouvoir d’achat qui ne fait que maigrir depuis plusieurs années avec la hausse des produits de première nécessité.
Chargé d’assurer le financement des prestations relatives aux études et travaux d’entretien courant et périodique des routes ivoiriennes, le Directeur général du Fonds d’Entretien Routier (FER) est suspendu depuis plusieurs mois pour malversations financières dans la gestion de cette entreprise. L’enquête est au point mort et l’administrateur se la coule douce dans le pays.
C’est dans ce contexte que le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, ne s’est pas présenté à l’Assemblée nationale, mardi, pour répondre à la convocation des députés PDCI-RDA pour des clarifications sur la cherté de la vie en Côte d’Ivoire.