Le Mali a encore été secoué le weekend dernier par une attaque terroriste au bilan macabre lourd. Cette énième offensive a provoqué l’émoi et la désolation du Sécretaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Antonio Guterres: Le Sécretaire général de l’ONU s’indigne après le massacre de civils au Mali
132 civils ont trouvé la mort dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin 2022 dans le centre du Mali après une incursion des terroristes. Réagissant à ce massacre, le diplomate portugais s’est dit choqué et meurtri. « Le sécretaire général est choqué et indigné par les rapports selon lesquels au moins une centaine de civils ont été tués dans des attaques qui auraient été perpétrées par des groupes extrémistes contre plusieurs villages de la région de Bandiagara, au centre du Mali, les 18 et 19 juin », a indiqué l’ONU dans son communiqué.
Par ailleurs, le patron de l’instance mondiale ne s’est pas empêché de présenter ses condoléances aux familles des victimes de cet incident terrible. Il a également exhorté les autorités de la Transition à oeuvrer avec une grande célérité afin de traquer les auteurs de cette opération funeste et les traduire devant la justice.
« Le Sécretaire général exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple malien.Il condamne ces attaques avec la plus grande fermeté et appelle les autorités du Mali à enquêter rapidement et à traduire les auteurs en justice », précise le communiqué.
Le Mali accuse le groupe Katiba Macina
Si ces attaques survenues dans les villages de Diallassagou, Diamwell, Dessagou, dans la région de Bandiagara, n’ont pas encore été revendiquées officiellement, les autorités maliennes croient dur comme fer qu’elles sont orchestrées par le groupe Katiba Macina. Groupe terroriste affiliée à Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), Katiba Macina opére de façon sporadique dans le centre du Mali.
Au delà de la procédure d’enquête ouverte par la justice malienne, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) a affirmé avoir ouvert également des enquêtes pour faire la lumière sur ce massacre.