L’ Administration ivoirienne depuis quelques années, n’est pas ce qu’elle était selon de nombreux usagers. De nombreux problèmes l’assaillent, mais également des décisions incompréhensibles rendent difficile son fonctionnement et plombent son efficacité.
L’ administration ivoirienne dans tous ses états
Il y a quelques temps, le Secrétaire Général d’un syndicat du ministère du Tourisme, montait au créneau et dénonçait un fait qui tend à se généraliser. Selon ce syndicaliste, des directeurs centraux du ministère du Tourisme, affectés à d’autres fonctions dans d’autres ministères, sont partis sans partir. Ils ont pris service dans les postes de leurs nouvelles affectations, sans pour autant libérer « le tabouret » qu’ils occupaient, continuant d’exercer, bien qu’officiellement ils soient partis.
Ces cas décriés et mis au grand jour au ministère du Tourisme, ne sont pas isolés. Dans de nombreux ministères, des directeurs et des sous-directeurs, sont partagés entre leurs anciennes fonctions et les nouvelles qu’ils ont reçues. Cette incongruité qui tend à se généraliser, laisse penser qu’en dehors de ces fonctionnaires, rien ne saurait marcher dans les directions.
C’est à croire que ces directeurs sont les seuls à détenir le savoir et le savoir-faire au point de servir concomitamment dans deux directions différentes. L’exemple qu’il nous a été donné d’avoir durant notre recherche pour le présent article, parmi tant d’autres, est celui d’un inspecteur de l’enseignement primaire, exerçant à l’intérieur du pays et qui occupe dans le même temps, la fonction de sous-directeur dans une administration centrale.
Les agents contractuels et le copinage
Dans ces conditions, comment ces directeurs et sous-directeurs peuvent être efficaces et performants ? De quel temps disposent-ils pour étudier des dossiers dans deux directions différentes et répondre efficacement aux préoccupations des usagers ? Ce mode de fonctionnement se rencontre dans de nombreux ministères. Par ailleurs, il est difficilement compréhensible, la présence massive d’agents contractuels dans l’administration publique à un moment où de nombreux fonctionnaires entassés dans des bureaux exigus, se tournent les pouces.
D’autres encore, sans affectation après avoir servi ailleurs, sont obligés de se ronger les freins à la maison en attendant d’être rappelés. Les mauvaises langues affirment, que ces contractuels dont l’apport dans ces administrations n’est pas perceptible, sont des militants d’un parti politique, à qui des promesses de recrutement avaient été faites. Ils sont donc dans l’antichambre de la fonction publique, en attendant d’être recrutés après des parodies de concours d’intégration.
Vrai ou faux, seule une enquête approfondie permettra de se faire une claire idée. Si au niveau de l’éducation nationale et dans une moindre mesure au niveau du ministère de la Santé, le recours aux contractuels est d’une nécessité absolue, ailleurs dans l’administration centrale, cela relève d’un copinage qui ne saurait prospérer.
Qu’est-ce qui explique ce laxisme ?
On ne peut en même temps dénoncer un effectif pléthorique de fonctionnaires, et avoir recours à des contractuels qui ne servent pas à grand-chose et qui souvent tirent le diable par la queue. Il y a également d’autres faits qu’il est donné de voir au niveau de l’administration ivoirienne, qui dépassent tout entendement : comme les nominations par exemple.
Dans l’usage administratif, les directeurs centraux sont nommés par décret en conseil de ministres, et les sous-directeurs par arrêté. Mais depuis quelques années, dans de nombreux ministères, des directeurs et des sous-directeurs sont nommés par des « arrêtés ou des décisions d’attente », en attendant que ces actes administratifs ne soient régularisés.
Malheureusement ces régularisations arrivent rarement, si bien que des directeurs et des sous-directeurs travaillent des années durant, sous le couvert de ces décisions d’attente, sans percevoir les indemnités liées à leurs fonctions et sont relevés de desdites fonctions. Qu’est-ce qui explique ce laxisme ? Est-ce un moyen pour l’Etat de faire des économies substantielles ou une pure négligence ? Cet état de fait est réel et peut être vérifié si on s’en donne la peine.
Le cas flagrant de l’occupation de la cité administrative, précisément des tours A, B, C, D et E
La dernière préoccupation relative à l’administration ivoirienne, est celle de l’occupation de la cité administrative, précisément des tours A, B, C, D et E. Au regard de l’état de dégradation avancée de certaines de ces tours, des directions centrales avaient été sommées de quitter les locaux qu’elles y occupent pour une réhabilitation. Il reste entendu que celles-ci retrouveraient leurs locaux dès lors que la réhabilitation serait terminée.
A leur corps défendant, ces directions se trouvées des locaux de fortune, squattant à plusieurs, des bâtiments vétustes, exigus n’offrant guère de conditions optimales de travail. Mais l’espoir de retrouver leurs anciens bureaux réhabilités est un élément motivant qui leur a permis de tenir le coup. Mais depuis la fin de la réhabilitation, peu sont les directions centrales qui ont retrouvé leurs anciens locaux, qui auraient été attribués à d’autres et même à des structures privées.
Selon ce qu’il nous a été rapporté, l’Etat ivoirien, dans l’incapacité de payer l’entreprise qui a réhabilité ces tours, a autorisé celle-ci à les exploiter jusqu’à hauteur des fonds investis pour la réhabilitation. Pendant ce temps, les directions peuvent toujours travailler dans des conditions exécrables, que cela n’émeut personne. Ainsi va le pays. Mais arrive le jour où l’ivraie sera séparée du vrai.
Quelles sont les institutions de la Côte d’Ivoire,Ivory Coast ?
- Le Président de la République.
- Le Conseil constitutionnel.
- Le Premier ministre et le Gouvernement.
- Le Parlement.
- La justice.
- Le Conseil économique, social et environnemental.
Quels sont les 31 régions de la côte d’ivoire ?
District Autonome d’ABIDJAN ;
2) District Autonome de YAMOUSSOUKRO ;
3) Région de SAN-PEDRO ;
4) Région de la NAWA ;
5) Région du GBÔKLÈ ;
6) Région de l’INDÉNIÉ-DJUABLIN ;
7) Région du SUD-COMOÉ ;
8) Région du KABADOUGOU ;
9) Région du FOLON ;
10)Région du GOH ;
11)Région du LOH-DJIBOUA ;
12)Région du BÉLIER ;
13)Région de l’IFFOU ;
14)Région du N’ZI ;
15)Région du MORONOU ;
16)Région des GRANDS-PONTS ;
17)Région de l’AGNÉBY-TIASSA ;
18)Région de LA MÉ ;
19)Région du TONKPI ;
20)Région du CAVALLY ;
21)Région du GUÉMON ;
22)Région du HAUT-SASSANDRA ;
23)Région de la MARAHOUÉ ;
24)Région du PORO ; 25)Région du TCHOLOGO ; 26)Région de la BAGOUÈ ; 27)Région du GBÈKÈ ; 28)Région du HAMBOL ; 29)Région du WORODOUGOU ; 30)Région du BÉRÉ ; 31)Région du BAFING ; 32)Région du GONTOUGO ; 33)Région du BOUNKANI.
Où se trouve la côte d’ivoire ?
La Côte d’Ivoire, en forme longue république de Côte d’Ivoire (RCI), est un État situé en Afrique, dans la partie occidentale du golfe de Guinée.La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro mais la quasi-totalité des institutions se trouvent à Abidjan, son principal centre économique.