La cherté de la vie en Côte d’Ivoire a vivement interpellé Assalé Tiémoko. Le député-maire de Tiassalé a dénoncé l’importation massive des produits alimentaires. Pour lui, cela constitue une véritable honte.
Cherté de la vie : Le message d’Assalé Tiémoko aux Ivoiriens
Le problème de la vie chère en Côte d’Ivoire est crucial. Récemment, lors de la finale du concours Miss Côte d’Ivoire 2022, le chanteur Bebi Philip a saisi l’occasion pour s’insurger contre la flambée des prix. « Tout est devenu cher. Le marché est cher, même porc au four à augmenté. Donc chères autorités, faites quelque chose pour soulager la population », s’était emporté mister BBP.
Quelques jours plus tard, c’est au tour d’Assalé Tiémoko de se dresser contre la vie chère. Le journaliste ivoirien, pour sa part, estime que c’est une véritable honte que les Ivoiriens meurent de faim. Le député-maire de Tiassalé n’approuve pas la politique de subvention du gouvernement. Selon le journaliste d’investigation, « ces subventions massives, non seulement leur efficacité est plus que relative, mais en plus, elles appauvrissent l’Etat à court terme et compromettent des investissements importants dans des secteurs vitaux ».
Assalé Tiémoko ajoute aussi que la réduction des taxes, qui est en réalité « une renonciation à des ressources utiles » n’est pas une solution pour mettre la Côte d’Ivoire à l’abri « de l’importation de presque tous les produits alimentaires » que les Ivoiriens consomment.
Le patron de presse craint que le jour où ceux qui nourrissent les Ivoiriens par leur travail arrêtent de le faire « en raison de problèmes intérieurs » ou décident de ne plus exporter leurs productions agricoles, les Ivoiriens meurent de faim.
« Enfin, n’avons-nous pas honte ? Presque tout ce que nous consommons ici en Côte d’Ivoire-pays où tout pousse en raison d’une incroyable disponibilité de terres fertiles-est importé », a cherché à comprendre l’homme de média.
Le parlementaire demeure convaincu que la vraie solution contre la cherté de la vie « est de prendre la décision maintenant, que dans 10 ans, nous réduiront nos importations de produits alimentaires, de 80 % et nous donner les moyens d’atteindre cet objectif ».