La destination Algérie n’est pas conseillée pour les ressortissants canadiens en ces périodes de grandes vacances. C’est ce qui ressort du dernier mis à jour de la liste des régions infréquentables pour des raisons sécuritaires que le gouvernement canadien a publié le mercredi 6 juillet.
L’Algérie, une destination à risque?
Cette consigne du gouvernement canadien à ses ressortissants doit faire mal à l’Algérie. Pour le gouvernement canadien plusieurs régions de l’Algérie présentent des risques d’attentats terroristes, d’actes de banditisme et d’enlèvements. L’exécutif canadien pointe du doigt 21 Wilayas notamment la région montagneuse de la Kabylie à savoir Béjaïa, Bouira, Boumerdès et Tizi Ouzou, ainsi que les provinces de : Annaba, Béchar, Biskra, El Bayadh, El Taref, Jijel, Khenchela, Laghouat, Skikda et Souk Ahras.
Il exhorte à cet effet, les touristes ou vacanciers canadiens à s’abstenir de faire des déplacements dans ces régions précitées qui présentent des risques d’attentats.
« Faites preuve d’une grande prudence de l’Algérie des risques de troubles civils et de terrorisme. Évitez tout voyage dans les wilayas de : Adrar, El Oued, Illizi, Ouargla, Tamanrasset, Tébessa, Tindouf. Des groupes armés y sont actifs. Il existe aussi dans ces régions des menaces de terrorisme, de banditisme et d’enlèvement », peut-on lire dans l’appel lancé par l’exécutif canadien .
L’Algérie, une stabilité apparente ces dernières années
Depuis des décennies, l’Algérie est touchée fréquemment par des actes terroristes macabres. Conséquences des bouleversements survenus au cours des années 1980 ou de l’arrêt du processus électoral en 1992, ces actes perpétrés par des groupes organisés freinent le développement du tourisme dans le pays et par ricochet le développement économique harmonieux.
Mais il faut préciser que ces dernières années, les autorités algériennes ont multiplié des stratégies de lutte contre le phénomène du terrorisme notamment la stratégie « du tout sécuritaire » qui s’est soldée par l’élimination des groupes islamistes armés par les militaires.