Pulcherie GBALET se réclame de la société civile. Or dans ses prises de positions, nous constatons qu’elle a pris fait et cause pour l’opposition politique de son pays.
Le « combat » sociopolitique de Pulcherie GBALET, censé être apolitique, se réduit-il à une caisse de résonnance de l’Opposition?
Anciennement syndicaliste membre de « Centrale indignée », cette sociologue employée du département Environnement Energie et Hydraulique du BNETD, crée Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) en 2019. Un mouvement qui se perd en conjectures devant les valeurs qui caractérisent la société civile.
En effet, Pulcherie GBALET fera parler d’elle en 2020 lors de la désobéissance civile lancée par les partis d’opposition contre la candidature du Président Alassane OUATTARA en militant activement aux cotés de l’Opposition. Elle fut arrêtée pour trouble à l’ordre public et appel à la violence. Une manifestation interdite par les pouvoirs publics pour des raisons de pandémie de la COVID-19.
Au regard de son activisme auprès des partis d’opposition, l’on se demande alors si son « combat » sociopolitique censé être apolitique ne se réduit pas à une caisse de résonnance de l’Opposition ? Nonobstant sa prise de position, elle a le courage d’accuser ses consœurs de la société civile de ne pas jouer véritablement leurs rôles et d’être utilisées comme des faire-valoir.
Quand Pulcherie GBALET fait le pied de grue chez les leaders des partis d’opposition
Elle renchérit qu’une société civile censée être impartiale qui intègre une coalition politique prend automatiquement position pour un bord et par conséquent ne peut plus prétendre être de la société civile. Elle rajoute que la société civile doit jouer un rôle d’arbitre. Quelle incongruité ! Pendant qu’elle-même fait le pied de grue chez les leaders des partis d’opposition.
Sur la question relative à son approche des partis d’opposition elle se défend que si des partis politiques ont les mêmes visions que la société civile sur certaines thématiques sociales, alors le combat peut se mener ensemble. En effet, frustrée de n’avoir pas été invitée dans les pourparlers du dialogue politique réunissant les partis politiques et la société civile, elle trouve qu’il n’est pas inclusif et ne pourra pas atteindre les objectifs visés.
Aujourd’hui, force est de constater que le dialogue politique avance à grands pas avec la rencontre des trois grands leaders de la politique ivoirienne. Pour notre part, nous disons que la société civile doit jouer effectivement le rôle d’arbitre. Elle se doit non seulement de critiquer d’une part le pouvoir au niveau local, régional, national et de proposer des solutions alternatives, et d’autre part d’être capable de dénoncer les actes antirépublicains de l’Opposition.
Une contribution de Idriss DAGNOGO, Ivoirien résidant en France