Comme annoncé, l’émissaire de Vladimir poutine, Sergei Lavrov a entamé une tournée de 5 jours en Afrique depuis le samedi 23 juillet 2022. La première destination de ce périple qu’effectue le ministre russe des Affaires étrangères en Afrique l’a emmené samedi en Egypte.
Le représentant de Poutine, Sergei Lavrov est allé en Egypte
La Russie de Vladimir Poutine veut aider l’Afrique a achevé son processus de décolonisation comme l’a affirmé Sergei Lavrov dans un article publié vendredi à la veille du début de sa tournée. Justement sa visite de deux jours au Caire en Egypte à compter du samedi 23 juillet qui constituait la première étape de sa tournée est placée sous le sceau de la redynamisation des rapports économiques entre les deux pays.
Le chef de la diplomatie devrait s’entretenir dimanche soir avec son homologue égyptien comme l’a indiqué plus tôt un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.. «Sergueï Lavrov tiendra, dimanche soir, une séance de discussion avec son homologue égyptien, Sameh Shoukry. Les deux parties passeront en revue les moyens de renforcer les relations régionales et internationales ainsi que les questions d’intérêt commun», précise le communiqué.
La Russie veut tirer le drap de son côté
Cette tournée du chef de la diplomatie russe intervient dans un contexte d’une nouvelle guerre froide marquée par le conflit en Ukraine. Sans nul doute, la Russie qui au cours des deux dernières décennies a perdu du terrain en Afrique veut reprendre la main. La rhétorique de la Russie et de son dirigeant Vladimir Poutine relative à la vision libérale du monde que les occidentaux veulent imposer à l’Afrique, s’apparente à une interpellation à l’endroit des dirigeants africains.
Par ailleurs, la nation de Vladimir Poutine se réjouit des nombreux progrès réalisés par l’Afrique pour atteindre un bon niveau de développement surtout avec la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), que Sergei Lavrov considère comme « un pas important vers la véritable indépendance économique du continent, sa libération définitive de toute manifestation de discrimination et de coercition. »
L’ancien représentant spécial de la Russie au Nations Unies de 1994 à 2004 doit se rendre également au Congo Brazzaville, en Ethiopie et en Ouganda.