Dans son édition du 27/07/2022, Africa Intelligence parle de l’affaire des « Biens mal acquis » par feu le Président gabonais Omar Bongo, par le biais de l’agence immobilière AICI de Mme Dominique Ouattara, actuelle Première Dame de Côte d’Ivoire.
Quels sont réellement les liens entre la famille Omar Bongo et l’AICI, l’agence fondée par Mme Dominique Ouattara?
On croyait cette affaire close depuis longtemps. Mais que non! L’affaire dite des « Biens mal acquis » par Omar Bongo lors de son long règne à la tête du Gabon (1967-2009), vient de refaire surface avec l’audition en juin et juillet 2022, de plusieurs enfants du défunt président gabonais au sujet de Dominique Ouattara, et plus particulièrement d’AICI International, l’agence immobilière de prestige qu’elle a dirigée durant près de trois décennies.
Selon Africa Intelligence, les noms de la Première dame ivoirienne et d’AICI parsèment les procès-verbaux d’enquête sur le volet gabonais des présumés « Biens mal acquis ». Ces noms apparaissent sans cesse dans les interrogatoires par la justice française, des héritiers d’Omar Bongo. Car, confie le média, depuis 1979 à ce jour, c’est l’AICI qui s’occupe de la gestion des biens immeubles de la famille Omar Bongo.
Africa Intelligence va même jusqu’à établir une sorte de complicité entre l’AICI, alors gérée par Dominique Ouattara, et la famille Bongo, dans l’acquisition, entre 1998 et 2008, grâce à des méthodes « frauduleuses », d’actifs immobiliers pour un montant de près de 13 millions d’euros provenant directement du compte du président Omar Bongo.
Pourquoi l’agence AICI n’a rien à se reprocher
Afrique-sur7.ci apprend que l’agence AICI n’a rien à se reprocher relativement à une enquête judiciaire en cours en France sur la question d’acquisition de biens immobiliers par la famille de l’ex Président du Gabon. À en croire Afrikipresse, un média proche de Dominique Ouattara, AICI a fait son travail d’agent immobilier correctement, dans le respect des procédures et pratiques en vigueur, et conformément aux lois existantes au moment des faits.
Le confrère rappelle que la loi ne prévoit pas que l’agence immobilière investigue au sujet de l’origine des fonds. Les transactions ont été déclarées auprès des impôts et les charges fiscales ont été honorées, apprend-on.
« Tout s’est passé dans les normes malgré des informations diffusées à travers un média actionné par des sources qui croient ainsi nuire à la réputation de la Première dame de Côte d’Ivoire, ou même monnayer des choses », charge le média qui s’étonne que les noms de Dominique Ouattara et AICI soient cités avec insistance contrairement aux autres affaires de biens mal acquis, pour lesquelles les agences immobilières ne sont pas aussi citées ni indexées.
« Il y a également lieu de s’interroger pour savoir pourquoi la fondatrice de l’agence, Dominique Ouattara, est citée avec insistance alors qu’elle même était aux USA à l’époque des faits cités. L’on peut tenter de comprendre l’axe éditorial consistant à privilégier le nom d’une personnalité sans laquelle les articles n’auraient aucun succès. Cependant, il en faut plus pour entacher le crédit de l’épouse du chef de l’État ivoirien, qui est une dame très intègre et très respectable, une dame qui n’est pas abonnée aux scandales », insiste Afrikipresse.