C’est un secret de polichinelle pour tous les ivoiriens et les observateurs internationaux de constater le travail titanesque, gigantesque que le Président Alassane OUATTARA est en train d’accomplir dans son pays. Une renaissance de la Côte d’Ivoire après les tumultueuses crises politico-sociales qu’elle a connues depuis la mort de son premier Président, feu Félix Houphouët BOIGNY.
Avec le cafe-cacao, le pétrole et la vision du Président Ouattara, la fierté de l’Ivoirien nouveau renaîtra
Le deuxième miracle ivoirien est en cours. En effet le premier miracle s’est produit sur la base de l’exploitation agricole qui par ailleurs l’a hissée au premier plan mondial dans la production de la fève de cacao et troisième dans le café. L’économie de la Côte d’Ivoire était essentiellement basée sur les richesses agricoles et l’est toujours mais à un degré moindre que par le passé, car de nouvelles créations de richesse sont en place pour harmoniser la croissance.
En effet, le premier puits de pétrole a été découvert en 1976 sous la présidence de feu Félix Houphouët BOIGNY. Une lueur d’espoir pour la diversité de nos ressources économiques vit le jour. D’année en année la découverte de plusieurs autres puits de pétrole et de gaz naturel a été faite. Elle dispose aujourd’hui de 51champs identifiés dont 4 en production, 26 en exploration et 21 encore libres ou en négociation.
Les principaux sont le bloc CI-514, opéré par TOTAL, en offshore profond au large de San-Pedro, le bloc CI-101, le bloc CI-802 du bassin sédimentaire offshore opéré par ENI et PETROCI Holding en eaux profondes au large d’Assinie.
Le rêve du premier Président ivoirien feu Houphouët BOIGNY…
En effet, bien que productrice modeste d’hydrocarbures, avec environ 30 000 barils par jour, en décembre dernier, le président Alassane OUATTARA a affirmé que le pays allait devenir un producteur important de pétrole avec la découverte de nouveaux gisements importants qui vont permettre d’augmenter significativement la production ivoirienne et de fournir une quantité suffisante de gaz au secteur de l’électricité, et d’augmenter les ressources pour le financement des projets de développement.
De son piédestal de premier producteur mondial de cacao et exportateur régional d’électricité, notre pays espère satisfaire la demande énergétique nationale et régionale.
Par ailleurs, le rêve du premier Président ivoirien feu Houphouët BOIGNY était de voir son pays capable de transformer ses produits agricoles afin de se débarrasser du joug des grands consortiums agricoles qui fixent le prix de nos matières premières, raison pour laquelle il a misé considérablement sur l’éducation nationale, la recherche scientifique et l’enseignement supérieur technique de qualité dont l’INSET (Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique) devenu INP-HB (Institut National Polytechnique Houphouët BOIGNY) de Yamoussoukro et l’ENSTP (Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics).
Le Président OUATTARA est donc une bénédiction pour la Côte d’Ivoire
Force est de constater aujourd’hui que notre pays regorge de grands diplômés formés dans divers domaines techniques des grandes écoles nationales et internationales capables de relevé le défi de notre souveraineté économique. Il suffit de créer le cadre et l’investissement approprié. L’organisation, la maitrise et la saine gestion des ressources économiques du pétrole et du gaz naturel en appui aux autres ressources du pays permettront de réaliser nos rêves communs les plus importants.
À cet égard, le Premier Ministre Patrick ACHI vient de poser la première pierre de l’agropole du nord qui est une avancée pour le rétablissement de la souveraineté alimentaire. Neuf autres projets de même nature seront créés à travers tout le pays.
Le Président OUATTARA est donc une bénédiction pour la Côte d’Ivoire vu sa vision macro et micro économique à l’horizon 2030, si elle est suivie par son successeur dans la paix et la solidarité, fera rentrer notre pays dans le top 3 des meilleures économies du continent voire l’une des meilleures du monde. En revanche, il faut reconnaitre que tout cela n’est possible que dans un climat politique apaisé et d’une bonne gouvernance des structures de l’Etat.
Par Idriss DAGNOGO