Au Maroc, 9 mois après le décès d’une ressortissante française de 79 ans par un citoyen du royaume chérifien, la justice vient d’écarter la piste terroriste qui était soupçonnée dans ce meurtre.
Maroc: le meurtre de la ressortissante française n’est pas d’origine terroriste
À la suite des éléments factuels à la disposition des enquêteurs, la justice du Royaume Maroc a révélé que le meurtre de la touriste française n’est aucunement lié à une quelconque action terroriste, mais plutôt à des troubles mentaux dont souffrent le prévenu.
En effet, selon le site d’information Barlamane, la chambre criminelle d’un tribunal à Rabat a conclu à l’issue de son enquête à « l’irresponsabilité pénale du meurtrier d’une touriste française, tuée en janvier dernier à Tiznit », a indiqué le site.
Un autre site, Hespress soutient que la justice s’est appuyée sur les preuves de « troubles mentaux « dont est atteint l’accusé et a ordonné son internement dans un hôpital psychiatrique».
La police anti terroriste avait été sollicitée dans un premier temps
Tuée le 15 janvier à l’arme blanche sur un marché de Tiznit, la ressortissante française était âgée de 79 ans. Cette dernière résidait dans un camping proche de cette petite ville du sud.
Après la mort de la ressortissante française, la police marocaine s’était empressée de mettre la main sur un Marocain de 31 ans soupçonné d’être l’assassin. Ce dernier était soupçonné également d’avoir commis, le jour même, une tentative d’assassinat sur une Belge de 65 ans à Agadir.
Soupçonnant un crime motivé par des raisons terroristes, la police avait confié dans un premier temps, l’enquête à la police antiterroriste. Le suspect était connu pour souffrir de troubles mentaux.