L’engagement utopique de Pulcherie GBALET, Présidente d’une organisation de la société civile Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), dans les arcanes de cette crise ne fait que l’empirer au grand dam de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Quand Pulchérie Gbalet outrepasse le cadre institutionnel de la liberté d’opinion et d’expression
Une crise aussi sensible et complexe que celle ivoiro-malienne doit être traitée avec la plus grande prudence afin d’éviter le pire surtout que les autorités maliennes et ivoiriennes sont en négociation diplomatique pour une issue honorable de la crise de part et d’autre.
Toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales reconnues officiellement ne doivent pas tomber dans la démesure bien que la liberté d’expression et d’opinion soit un droit inaliénable que leur confère la démocratie dans un Etat de droit.
En effet, seules la paix et la stabilité doivent influencer leurs prises de position. L’engagement utopique de Pulcherie GBALET, Présidente d’une organisation de la société civile Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI) dans les arcanes de cette crise ne fait que l’empirer au grand dam de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Son arrestation à l’effet de lui faire comprendre que cette crise est sensible et qu’il faille ne pas mettre de l’huile sur le feu par ses sordides déclarations sur les réseaux sociaux répond à l’homogénéisation des pourparlers diplomatiques bilatéraux.
« Madame Pulcherie GBALET s’est rendue coupable de collusion avec une puissance étrangère »
Chaque citoyen doit savoir que la liberté d’expression a des limites. Les propos menaçants, insultants ou injurieux susceptibles de susciter la haine contre un groupe de personnes ou d’attirer sur lui le mépris sont proscrits. Les attaques contre la dignité des tiers au moyen d’insultes, de propos délibérément malveillants ou de diffamation à l’égard de l’Etat, de certaines parties de la population sont susceptibles de poursuites judiciaires.
Certains citoyens fabriquent et diffusent de la désinformation à des fins politiques et en dénigrent les autorités étatiques sous le prétexte de la liberté d’expression, dans le seul but de les discréditer en s’immisçant dans les affaires intérieures voire confidentielles.
Madame Pulcherie GBALET s’est rendue coupable de collusion avec une puissance étrangère dans le but de nuire à la diplomatie de sa patrie au nom de la liberté d’expression. Elle doit donc répondre de ses actes devant les juridictions compétentes.
Idriss DAGNOGO