Maroc : Après l’Algérie, Emmanuel Macron au Royaume chérifien ?

Après l’Algérie, Emmanuel Macron devrait se rendre au Maroc dans les prochaines semaines. C’est le chef de l’Etat français qui a lui-même fait cette annonce samedi 27 août dès son retour d’Alger.

Une prochaine visite d’ Emmanuel Macron au Maroc?

Entre la question d’espionnage, le Sahara Occidental, la réduction de délivrance de visas, la France et le Maroc entretiennent des relations glaciales ces derniers mois. C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron a annoncé de façon surprenante une visite au Royaume chérifien en octobre prochain.

Alors qu’il venait de boucler une visite de trois jours en Algérie, visite à l’issue de laquelle il a signé un nouvel accord avec Alger devant fonder les nouveaux rapports entre les deux pays, Emmanuel Macron s’est rendu au festival du Touquet Music Beach, dans la soirée du samedi 27 août 2022 en compagnie de sa femme.

Au cours de ce festival, le président français a pu discuter avec quelques participants, et c’est en ce moment qu’il a été interpellé par quelques ressortissants marocains en France. Ces derniers lui ont demandé ouvertement comment s’est passée sa dernière visite en Algérie.

« Formidable », a répondu le président français. « Magnifique comme au Maroc et le Sahara marocain ?», a retorqué un ressortissant. Suite à cette interrogation, Emmanuel Macron lâcha le morceau. « J’irai au Maroc fin octobre », a lancé l’homme de 46 ans.

Vers une reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental?

Néanmoins, cette visite annoncée par le locataire de l’Élysée pour octobre prochain, n’a pas encore été confirmée par les sources officielles, ni par la présidence française, encore moins par les autorités du Royaume chérifien.

Si elle se confirme, cette visite marquera un tournant majeur dans les relations glaciales qu’entretiennent la France et le Maroc depuis des lustres. Paris reconnaîtra-t-il finalement la souveraineté du Maroc sur la République du Sahara Occidental au cours de cette probable visite ?

Voici autant d’interrogations que suscite cet éventuel déplacement d’Emmanuel Macron au Royaume chérifien.