Justin Koné Katinan est revenu sur l’affaire du braquage de la BCEAO. Le porte-parole du PPA-CI (Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire) a profité d’un meeting qu’il a animé dans la région du Hambol, le mercredi 31 août 2022 pour dire sa part de vérité.
Côte d’Ivoire : Les révélations de Katinan sur le braquage de la BCEAO
À l’occasion d’un meeting à Niakara clôturant sa tournée politique, Koné Katinan a fait des révélations sur le braquage de la BCEAO. Le porte-parole du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire n’a pas eu la langue dans sa poche.
« Le président Laurent Gbagbo ne m’a pas envoyé pour voler 5 F CFA à la BCEAO. Je n’ai pas volé 5 F CFA à la BCEAO. Je le dis ici devant vous parce que je suis de Niakara et parce que le gouverneur de la BCEAO, après nous, est de Niakara, c’est mon grand frère Tiémoko Meyliet Koné. Je le dis, parce que si j’avais fait ça, mon grand frère, dont je connais l’autorité morale, aurait honte. Il sait que je n’ai pas volé, c’est pourquoi la BCEAO n’a jamais porté plainte et ne s’est pas constituée partie civile lors du procès », a déclaré le cadre de PPA-CI.
L’ancien ministre du Budget de Laurent Gbagbo a expliqué que devant la volonté de la France d’étouffer le régime du « Woody » de Mama, le pouvoir d’alors a dû user d’intelligence. « C’était intelligence contre intelligence », a-t-il ajouté.
« Dieu, c’est la vérité. C’est au Mali, sous l’impulsion d’Amadou Toumani Touré que le gouverneur Dakoury-Tabley Henri a été poussé à la démission et ils ont nommé un intérimaire, un Burkinabé. Ils avaient décidé de nous exclure de la BCEAO parce que c’est exclure un pays que de l’interdire d’avoir accès à ses avoirs. Ce que Toumani Touré avait cautionné, c’est ce qui arrive aujourd’hui au Mali : utiliser l’argent du Mali contre les Maliens. Ce n’est pas acceptable », s’est-il souvenu.
Katinan s’est aussi dit prêt à affronter toute personne qui voudrait lui apporter la contradiction dans le cadre de l’affaire du braquage de la BCEAO.