La cherté de la vie en Côte d’Ivoire continue d’être décriée par les populations. La société civile ivoirienne qui estime que le gouvernement ne fait pas assez, monte au créneau et annonce une grande marche de protestation dans tout le pays.
Les solutions de la société civile pour contrer la cherté de la vie en Côte d’Ivoire
C’est dans une salle archi-comble du foyer des jeunes de Yopougon Kouté, que les organisations de la Société Civile de Côte d’Ivoire, sur l’initiative de Urgences Ivoiriennes, ont planché, samedi 15 octobre 2022, sur le thème : « quelle Société civile face à la cherté de la vie ».
Cette rencontre qui s’inscrit dans un contexte social marqué par une flambée continue des prix des services sociaux et de denrées de première nécessité sur les marchés, a été l’occasion pour ces organisations, de formuler des exigences. Non sans menacer de descendre dans les rues et de tout bloquer à partir du 25 novembre 2022, si les tendances haussières sur les marchés ivoiriens ne baissent pas.
Au nombre des 10 exigences formulées les organisations de la société civile, on note le retrait immédiat de la décision de la souscription obligatoire à la Couverture Maladie Universelle avant l’accès à certains services publics ; la suppression des frais d’inscription en ligne dans les collèges, lycées et universités ; réduction du prix du carburant ; la réduction du prix du sac de riz ; la réduction du prix d’huile de ménage ; la revalorisation des prix d’achat des matières premières (cacao, café, hévéa,…) ; la suppression des Institutions inutiles et budgétivores (la Vice-présidence de la République, le SÉNAT, le Médiateur de la République, les Ministres-Gouverneurs, …).
Elles réclament également ‘’la réduction du budget de Souveraineté du Président de la République de 300 milliards à 60 milliards l’année soit 5 milliards par mois’’; le dédommagement effectif des déguerpis et enfin la libération des prisonniers d’opinion dont la militante des Droits de l’Homme, Mme Pulchérie Gballet.
Dans le communiqué final rendu public par ces organisations, elles se réservent le droit d’engager des manifestations de rue à partir du vendredi 25 novembre 2022 si rien n’est fait. Et ce, jusqu’à la satisfaction des revendications relevées plus haut.