Titulaire d’une licence en économie à l’institut universitaire d’Abidjan (IUA) et d’une formation en cuniculture au Cnra, Yani Traoré a été Champion de boxe WVC après sept combats consécutifs. Il a également raflé trois années d’affilée le titre MAK MUAY TALENT.
Yani Traoré: « Dans la cuniculture, tout est focalisé sur la femelle »
Après une blessure pendant sa carrière de boxeur, Yani Traoré décide d’embrasser un autre domaine qui le passionne, l’entrepreneuriat.
Pour Yani Traoré, son choix pour ce secteur se justifie par le fait que ses frères et sœurs ont toujours été passionnés par les animaux.
»Dans la cuniculture, tout est focalisé sur la femelle. Quel que soit le nombre de lapins, il faut que ces lapins soient reproducteurs sinon ils ne sont pas vendables. Actuellement, je suis à 90 reproducteurs et ces reproducteurs peuvent me faire 500 lapereaux’’, fait-il savoir.
A l’en croire, se lancer dans une telle activité demande effectivement beaucoup de courage. ‘’Cette activité est un peu compliquée lorsque tu n’as pas la fibre. Les commandes se font rarement, c’est généralement dans les périodes de fête. Le secteur demande beaucoup de concentration et de ne pas disperser son argent, pour un débutant’’, a-t-il indiqué.
Du haut de ses expériences en tant que cuniculteur, Yani Traoré a beaucoup appris et connu des mûres et des pas mûres. ‘’A cause de la mauvaise gestion, à mes débuts j’ai perdu 250 têtes de lapins productifs. Quand les choses se passent sur le bilan d’une année avoisinant un million ou deux millions. Mais quand ça n’a pas marché, on peut se retrouver dans les cinq cent mille ou trois cent mille’’, a exposé Yani Traoré, cadet de sa famille qui bénéficie d’un grand soutien de sa mère.
Mariam Ouattara : www.afrique-sur7.fr