Dans la cadre de la résolution du conflit en cours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’Angola, qui assure actuellement la présidence de l’Union africaine, a clarifié sa décision de se retirer de la médiation. Le président João Lourenço a expliqué que cette décision vise à permettre à l’Angola de se concentrer sur les priorités de l’organisation continentale.
João Lourenço justifie le retrait de l’Angola, de la crise en RDC : « pas un signe d’hostilité »
Lors d’une visite à Saurimo, capitale de la province de Lunda Sud, le président Lourenço a tenu à dissiper toute ambiguïté sur cette décision. « Il n’y a absolument aucun lien entre une chose et une autre. Le fait que nous ayons abandonné la médiation n’est pas un signe d’hostilité envers qui que ce soit », a-t-il affirmé.
Dans un communiqué publié lundi 24 mars, Luanda a tenu à expliquer que cette décision vise à « se libérer de la responsabilité de médiateur de ce conflit de l’est de la RDC » en vue de mieux « se consacrer aux priorités définies par l’organisation continentale ». Le chef d’Etat angolais étant l’actuel président de l’Union africaine, une nouvelle fonction qu’il assure depuis le dernier sommet de l’UA il deux mois environs.
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Pour rappel, un groupe de médiateurs a été désigné pour poursuivre les négociations après la décision de Luanda. Ce groupe est composé d’ancien chef d’Etat africain et de personnalités influentes du continent.