Le Zimbabwe connaît un net développement sur le marché des véhicules électriques. Une avancée significative liée au coup de main porté par le gouvernement du pays, notamment grâce à la suspension des droits de douane. Toutefois, malgré les efforts du gouvernement, le marché du véhicule électrique est confronté à des difficultés qui doivent être comblées pour assurer son développement total.
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Le Zimbabwe opte pour l’utilisation des véhicules électriques, participant ainsi au projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre et également à la diminution de la pollution sonore dans le pays. Des facteurs qui ont poussé le pays à la commercialisation du véhicule électrique, un marché qui prend de plus en plus d’ampleur au Zimbabwe. Ainsi, selon le directeur général de BYD Zimbabwe, Edward Muchuchuti, le développement du marché est porté par le soutien du gouvernement. Un soutien axé sur deux points capitaux : en premier lieu, la suppression des droits de douane, et en second lieu, les politiques favorisant les énergies renouvelables.
Plusieurs défis sont à relever pour le Zimbabwe
Pour une croissance et un développement économique durables du marché des véhicules électriques, de nombreux défis doivent être relevés. Ainsi, parmi ces défis, le directeur général du secteur des véhicules électriques au Zimbabwe évoque l’éducation à la conduite des véhicules électriques, les contraintes financières et les infrastructures. Il va plus loin en mettant l’accent sur la lenteur générale de l’adoption des technologies en Afrique, le coût initial élevé des véhicules électriques et le manque de bornes de recharge, notamment dans les zones rurales. Avec la résolution de ces défis, le marché des véhicules électriques pourrait contribuer à l’augmentation de la croissance économique et des recettes fiscales du pays.
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Cependant, Edward Muchuchuti a demandé des changements politiques, notamment l’exonération des droits de douane sur les véhicules électriques, à l’instar des politiques mises en place en Afrique du Sud et en Zambie.