Pour une production durable de cacao, la Côte d’Ivoire a lancé son projet dénommé CACAO-ECO mercredi dernier. Un lancement qui a eu lieu lors d’un atelier de l’INADES Formation avec l’Agence française de développement (AFD). Ainsi, ce projet s’inscrit dans une dynamique visant à booster les compétences des coopératives agricoles pour adopter des pratiques agroécologiques dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire : le cacao au cœur du développement durable
La Côte d’Ivoire, par le biais du projet CACAO-ECO, connaîtra une avancée importante sur le plan économique et en matière de développement durable de la production de cacao. Un secteur agricole qui est au centre de la croissance économique et qui place la Côte d’Ivoire comme le premier producteur mondial de cacao.
Ceci, avec une production qui génère près de 40 % des recettes issues de l’exportation de cette culture. Ce qui contribue à hauteur de 20 % du PIB national, sans oublier que plus de 8 millions de personnes dépendent de la production de cacao.
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Toutefois, le secteur du cacao rencontre de nombreuses difficultés telles que la déforestation, la baisse de productivité, le changement climatique, le vieillissement des plantations et l’utilisation excessive de pesticides chimiques, qui se transforment en défis. Ainsi, la mise en œuvre du projet CACAO-ECO consistera à trouver des solutions pour relever ces défis. Financé par l’Agence française de développement, ce projet contribuera à la promotion de l’agroécologie. Son objectif est de faire de la cacaoculture un secteur plus résilient face au changement climatique.
Une perspective qui sera bénéfique pour les producteurs et plus respectueuse de l’environnement grâce à l’utilisation d’intrants biologiques et de techniques agroécologiques. Dans cette optique, le projet CACAO-ECO construira des centres de fabrication d’intrants biologiques. Une solution qui permettra aux agriculteurs de se débarrasser progressivement des produits chimiques.
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Cependant, ce projet concerne trois villes de la Côte d’Ivoire, notamment Adzopé, Divo et San Pedro. Dans ces trois villes, dix coopératives agricoles et 750 producteurs bénéficieront de ce projet. Par ailleurs, à en croire Kouamé Alphonse, ce projet est important pour l’accroissement de la production de cacao et pour l’avenir des générations à venir.