Une liste de 43 pays, dont 22 africains, a été établie par les États-Unis, classant les nations en trois catégories de risque : rouge, orange et jaune. Cette classification pourrait entraîner des interdictions d’entrée et des restrictions de visa sévères pour les citoyens des pays concernés. L’annonce suscite des inquiétudes quant aux conséquences diplomatiques et aux impacts sur les étudiants, les familles et les échanges économiques.
Menace d’interdiction totale pour trois pays africains
La Libye, la Somalie et le Soudan figurent sur la liste rouge, ce qui signifie que leurs citoyens pourraient se voir interdire l’entrée aux États-Unis.L’Érythrée, la Sierra Leone et le Soudan du Sud, classés en orange, feraient face à des restrictions importantes, notamment des entretiens personnalisés pour l’obtention de visas.
16 pays sous surveillance : un ultimatum de 60 jours
Seize pays africains ont été placés sur la liste jaune. Ils disposent de 60 jours pour renforcer leurs procédures de sécurité et de vérification des voyageurs. En cas de non-conformité, ils risquent d’être déplacés vers les listes rouge ou orange. Il s’agit de :
- Angola
- Bénin
- Burkina Faso
- Cameroun
- Cap-Vert
- Tchad
- République du Congo
- République Démocratique du Congo
- Guinée équatoriale
- Gambie
- Liberia
- Malawi
- Mali
- Mauritanie
- São Tomé-et-Principe
- Zimbabwe
Un impact potentiel sur de nombreux secteurs
Les restrictions de voyage pourraient affecter de nombreux secteurs, notamment l’éducation, le tourisme et les affaires. Les étudiants africains pourraient avoir des difficultés à obtenir des visas pour étudier aux États-Unis. Les entreprises pourraient voir leurs échanges commerciaux entravés. Les familles de la diaspora africaine vivant aux États-Unis pourraient être séparées de leurs proches.
Les interdictions de voyage imposées par Donald Trump à sept pays à majorité musulmane avaient suscité de vives critiques et des batailles juridiques. La Cour suprême avait finalement validé ces mesures.
Les autorités américaines précisent que ces listes sont encore en cours d’examen et pourraient être modifiées avant leur validation définitive par la Maison-Blanche. L’exemption des titulaires de visas ou de cartes vertes reste incertaine.