La Côte d’Ivoire compte stimuler sa production aurifère cette année. Le pays ambitionne de produire 62 millions de tonnes d’or en 2025, soit une augmentation de 4 millions de tonnes par rapport aux 58 millions de tonnes produites en 2024. L’objectif de cette ambition est de devenir le plus grand producteur d’or en Afrique et de dépasser, dans quelques années, la production du Ghana.
La Côte d’Ivoire rêve d’une plus grande production d’or dans quelques années
La Côte d’Ivoire est reconnue comme le premier producteur de cacao. Mais au-delà de cette production, le pays envisage aussi d’être reconnu comme le principal producteur d’or en Afrique. À cet effet, pour atteindre cet objectif, il augmentera progressivement sa production chaque année.
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Cette année, elle envisage une production de 62 millions de tonnes d’or, contre 58 millions de tonnes en 2024. Une production qui est en avance sur celle de l’année 2023, où elle s’élevait à 50 millions de tonnes. Parallèlement, selon Jean-Claude Diplo, président du GPMCI, l’objectif global est d’atteindre la production du Ghana (114 millions de tonnes) en cinq ans.
Le même avis est partagé par le ministre ivoirien des Mines, Mamadou Sangafowa Coulibaly. Mais ce dernier mise sur un objectif encore plus ambitieux. Ainsi, selon lui, la Côte d’Ivoire doit atteindre une production d’au moins 100 millions de tonnes d’or par an lors des cinq prochaines années.
Cependant, l’atteinte d’un tel objectif nécessite une bonne stratégie. Pour cela, la Côte d’Ivoire a lancé la construction d’une nouvelle grande exploitation de gisements aurifères, qui sera prête à être exploitée dans deux ans (2027), avec une capacité de production annuelle de 349 millions de tonnes.
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Elle est située à 350 km au nord-ouest de la capitale Yamoussoukro, dans la ville de Koné Cette dernière sera le troisième gisement d’exploitation, après la mise en service des mines de Lafigué, Abujar et Séguéla. Il y a également des projets aurifères prometteurs encore en phase d’exploration.