La Guinée a connu une avancée remarquable dans l’industrialisation. La société New Guinea Development (NGD) a présenté sur le marché local des voitures adaptées aux besoins des consommateurs. Il s’agit de trois modèles : un poids lourd, un pick-up et un véhicule 4×4.
La Guinée dispose désormais de ses propres voitures adaptées aux normes du marché local
La Guinée tend vers un développement économique diversifié. Après avoir longtemps misé sur l’exportation de ses ressources minières pour stimuler son économie, le pays pourrait désormais tirer profit du secteur industriel, notamment de la fabrication automobile.
Grâce à New Guinea Development (NGD), la dépendance vis-à-vis des importations de voitures pourrait être réduite. En effet, l’entreprise a introduit sur le marché local trois modèles de véhicules : un poids lourd, un pick-up et un véhicule 4×4, tous particulièrement adaptés aux besoins des consommateurs guinéens, selon NGD.
Par ailleurs, la présentation de ces modèles constitue un avant-goût de la production à venir. En effet, la société prévoit de fabriquer 1 300 véhicules de différents modèles cette année, dont des camions, des véhicules électriques et des motos. Certains de ces véhicules seront équipés de systèmes fonctionnant à l’énergie solaire.
Une stratégie pour réduire l’empreinte carbone
L’intégration de dispositifs solaires vise à réduire l’empreinte carbone générée par les anciens modèles de voitures, selon le producteur. En plus de la production de véhicules à énergie solaire, l’entreprise ambitionne d’investir dans une usine de fabrication de batteries et de panneaux solaires pour soutenir sa production. Cet investissement vise à approvisionner le pays en énergie propre.
Un futur pôle industriel automobile en Afrique de l’Ouest ?
Selon la société New Guinea Development, cette initiative pourrait faire de la Guinée un acteur majeur du secteur automobile dans la région.« Cette initiative place la Guinée sur la voie pour devenir un pôle industriel régional dans le secteur automobile et les nouvelles technologies », conclut NGD.