L’appui financier de la France, s’inscrit dans le cadre du projet lancé ce 26 février 2025 à Bangui. D’après la communication de l’Ambassade de France à Bangui, c’est « un soutien financier de 600 000 euros du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères », qui va permettre « de donner vie à ce projet ambitieux » en Centrafrique.
Le projet vise essentiellement, à « renforcer les mécanismes de prise en charge des détenus dans les maisons d’arrêt de Ngaragba et Bimbo » à Bangui. Le dispositif, est doté d’un parcours de réinsertion socioprofessionnelle. Il permet, « d’améliorer leurs conditions de détention, en dotant les détenus d’outils et de formations » dans le pays. Ces formations, explique la communication, permettront aux détenus « de mieux se réintégrer dans la société à leur sortie de prison ».
Cet accompagnement sera inclusif et pour cause, ce sont tous « les jeunes femmes et hommes libérés », qui seront inscrits dans « un processus éducatif de réinsertion », afin de leur offrir, indique la communication, « de nouvelles opportunités et de limiter les risques de récidive » dans les prisons à Bangui.
Le lancement de ce projet, représente « une étape cruciale vers une justice plus humaine » en Centrafrique, a indiqué l’Ambassade de France à Bangui. Une justice qui doit être axée sur, « la réhabilitation et la réinsertion, afin de favoriser une société plus inclusive et tournée vers l’avenir ». C’est pour cette raison, qu’un accent particulier est mis sur la création d’un cadre « d’échanges dynamiques entre la société civile et les autorités publiques » en Centrafrique. Les échanges annoncés, permettront « de partager les enseignements tirés de cette initiative et d’alimenter une réflexion plus large sur le sens et l’impact de la peine » en Centrafrique.
Le projet a été officiellement lancé, en présence de l’Ambassadeur de France à Bangui, des Représentants du Ministère de la Justice, de la Promotion de la femme, de la Mairie de Bangui et, de l’ONG Triangle Génération Humanitaire en Centrafrique.