Star américaine du R&B, Chris Brown a récemment décliné une nouvelle invitation à se produire au Kenya. Ceci, malgré une proposition financière alléchante. Problème d’infrastructures ou caprice de star ? Une productrice d’événements dévoile les coulisses de cette décision surprenante.
Pourquoi Chris Brown ne veut plus chanter au Kenya : révélations d’une productrice
Selon Joy Wachira, directrice générale de Madfun Group, la société qui organise le concert de Burna Boy à Nairobi le 1er mars, Chris Brown a immédiatement refusé l’opportunité de revenir au Kenya pour une deuxième fois. « Nous avons d’abord contacté Chris Brown avant de nous tourner vers Burna Boy, mais il a refusé. Ce n’était même pas une question d’argent, mais d’infrastructures. Il estime que le Kenya ne dispose pas d’installations adéquates pour supporter son type de spectacle. », révèle Joy.
Chris Brown, connu pour ses performances spectaculaires, aurait comparé les infrastructures kenyanes à celles d’autres pays africains, notamment l’Afrique du Sud, où il a récemment réalisé un show impressionnant. « Chris Brown veut voler d’un point à l’autre de l’arène pendant son show. Vous me dites où, au Kenya, il peut faire ça ? », s’interroge Wachira, appelant à des améliorations dans l’industrie du spectacle au Kenya.
Un précédent concert mémorable en 2016
La dernière et unique fois que Chris Brown s’est produit au Kenya remonte au 8 octobre 2016, lors du Mombasa Rocks Festival. Sa salle avait marqué les esprits, notamment en raison de son cachet astronomique de 900 000 dollars (environ 90 millions de shillings kenyans à l’époque) pour une performance de seulement 90 minutes. Ce concert avait également battu des records avec des billets vendus entre 10 000 et 20 000 Kshs, une première pour le Kenya. En comparaison, les billets VIP du prochain concert de Burna Boy sont fixés à 65 000 Kshs, soulignant l’évolution des prix dans l’industrie musicale locale.
« Le concert de Chris Brown à Mombasa était presque un événement privé. Mais c’était il y a longtemps, et aujourd’hui, les artistes ainsi que les standards de production ont évolué. », a continué Joy Wachira.
Ce refus de Chris Brown a mis en lumière les défis auxquels fait face le Kenya en matière d’infrastructures pour les concerts de grande envergure. Son choix relance le débat sur la modernisation des installations événementielles et l’attractivité du pays pour les grandes stars internationales. Madfun Group espère que le concert de Burna Boy servira de modèle pour de futurs événements et contribuera à élever les standards du divertissement live au Kenya.