Le Congo lancera cette année des travaux de forage pour 22 puits de pétrole. L’objectif de ce projet est d’augmenter la capacité de production de brut afin de dynamiser l’économie en un temps record. Cette annonce a été faite par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), par le biais de son directeur général, Maixent Raoul Ominga.
Congo : accroître la production pétrolière en 2025
Au Congo, le secteur pétrolier représente environ la moitié du produit intérieur brut (PIB) et 80 % des exportations du pays, faisant du Congo le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Afin d’accroître la production pétrolière, la SNPC prévoit le forage de 22 nouveaux puits cette année. Pour financer ce projet, l’entreprise compte mobiliser une enveloppe de 100 milliards de FCFA via un emprunt obligataire par appel public à l’épargne.
« Nous avons pour habitude de recourir à d’autres modes de financement, mais nous pensons légitimement que nous devons intéresser la sous-région CEMAC. C’est aussi notre manière de communiquer sur notre activité. Notre programme de travail consiste à réaliser des opérations de forage. Cette année, nous prévoyons d’en forer environ 22. Ces opérations nécessitent un complément de 100 milliards de FCFA, qui nous aidera à financer les forages sur les permis pétroliers de Nonga, Kouakouala, entre autres », a déclaré Maixent Raoul Ominga.
Mobilisation de fonds et attractivité pour les investisseurs internationaux
Pour réunir ces fonds, la SNPC a fait appel aux services d’un consortium d’arrangeurs, dirigé par LCB Capital. L’objectif de ce consortium est de mobiliser 300 milliards de FCFA (environ 478 millions USD) sur le marché domestique des capitaux.
Par ailleurs, dans le cadre du renforcement de sa production pétrolière, Brazzaville prévoit de lancer un nouveau cycle d’octroi de licences afin d’attirer des investisseurs internationaux. Cette annonce a été faite par le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, lors d’une conférence de presse. Il a précisé que l’objectif du gouvernement congolais est de :
« Passer de 274 000 à 500 000 barils par jour d’ici fin 2025, tout en renforçant le rôle du pays sur la scène énergétique régionale. »