Le président de la transition au Mali, le général d’armée Assimi Goïta a réagi au drame qui s’est produit sur un site d’orpaillage il y a quelques jours. L’effondrement d’une mine artisanale qui a causé la mort d’au moins 50 personnes, principalement des femmes, selon un bilan provisoire a poussé les autorités à exiger des mesures radicales.
Assimi Goïta exige des mesures drastiques après le drame minier au Mali
Le président malien, Assimi Goïta, a ordonné au gouvernement de prendre des mesures fermes pour éviter de nouvelles tragédies similaires. Il a souligné que cet incident ne pouvait pas être traité comme un simple accident et a appelé à une réglementation plus stricte du secteur de l’orpaillage artisanal.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’accident serait dû à l’effondrement d’une machine utilisée pour l’extraction de l’or. Les victimes travaillaient dans des conditions extrêmement précaires, sans aucune protection. « Cet énième incident de trop ne doit pas être traité comme un simple fait divers. Le gouvernement agira sans état d’âme dans l’exécution de cette instruction », avait fait savoir déclaré le Premier ministre.
Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident et identifier les responsables. Des mesures de sécurité renforcées devraient être mises en place sur tous les sites d’orpaillage du pays.
Ce drame met en lumière les dangers de l’exploitation minière artisanale, souvent pratiquée dans des conditions illégales et dangereuses. Avec cette réaction ferme du chef de l’Etat Assimi Goïta une attention particulière sera accordée à cette activité en vue de réguler ce secteur et de protéger les travailleurs, notamment les femmes qui sont souvent les plus vulnérables.