La BAE (Banque Africaine de l’Énergie) qui est en cours de création, ouvrira ses portes à mi-2025. Cette banque a pour objectif de combler le déficit de financement du secteur énergétique sur le continent, d’autant plus que les grandes institutions bancaires mondiales subissent des pressions pour se détourner des énergies fossiles.
La BAE : un nouvel élan pour le secteur énergétique
La BAE est attendue avec impatience par divers pays qui font de l’énergie une priorité. L’Energie (pétrole, gaz) contribue à la croissance économique de plusieurs pays africains. Cependant, le secteur rencontre des difficultés en raison du manque de financement. C’est dans ce contexte qu’Afreximbank et l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO) ont pris l’initiative de créer une banque spécialisée dans le financement de l’énergie. Cette dernière sera fonctionnelle à mi-2025, le temps de finaliser la phase de mobilisation des capitaux.
« Nous en sommes à la phase de mobilisation des capitaux. Un certain nombre de pays ont déjà apporté des fonds, et nous discutons avec d’autres afin de réunir les ressources nécessaires pour débuter les opérations », a déclaré Denys Denya, premier vice-président exécutif d’Afreximbank.
Il ajoute que la BAE commencera ses activités cette année. « Il est certain que nous débuterons nos opérations commerciales cette année. Nous espérons le faire avant la fin du premier semestre », a-t-il précisé.
Dans le cadre de cette mobilisation de capitaux, plusieurs pays africains se sont manifestés, y compris ceux qui ne font pas partie de l’APPO. Parmi eux, on retrouve l’Angola, l’Égypte, le Nigeria et le Ghana, qui ont déjà apporté des fonds. L’Afrique du Sud, bien que ne faisant pas partie de l’APPO, a également exprimé son intérêt à rejoindre la banque.
Soulignons que la Banque Africaine de l’Énergie sera basée au Nigeria et disposera d’un capital initial de 5 milliards de dollars. Elle proposera des solutions de financement sur mesure afin de répondre aux besoins énergétiques du continent.