La ville de Goma, en République démocratique du Congo, a été plongée dans le noir pendant plus d’une semaine. Cette coupure d’électricité, causée par des combats dans la région, a eu des conséquences dramatiques, notamment pour les hôpitaux. Des patients sont décédés, des opérations ont été annulées. Le manque d’eau potable a aggravé la situation, exposant la population à des risques de maladies.
Crise énergétique à Goma : un bilan humain désastreux
Le manque d’électricité a paralysé les hôpitaux de Goma. Les équipements médicaux, indispensables aux soins, ne fonctionnaient plus. « Alors que des structures médicales ont rencontré des difficultés à garantir les standards d’hygiène nécessaires au contrôle des infections, certains hôpitaux ont vu des patients sous assistance respiratoire mourir », a déclaré le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Des opérations chirurgicales ont dû être reportées, faute de lumière et d’équipements fonctionnels. Le CICR a collaboré avec une société d’électricité pour rétablir l’alimentation dans 70% de la ville, permettant ainsi de relancer la station de pompage d’eau de Kyeshero.
L’absence d’électricité a entraîné une coupure du système d’approvisionnement en eau potable. Les habitants ont été contraints de se tourner vers le lac Kivu pour s’approvisionner. Cette eau, non traitée, expose à des maladies hydriques comme le choléra, déjà présent dans la région. Le CICR a souligné que « des réparations supplémentaires seront nécessaires pour rétablir l’alimentation électrique à 100% ».
Face à cette crise, la solidarité s’organise. Le CICR et d’autres organisations humanitaires s’efforcent d’aider la population et de rétablir les services essentiels. Des réparations sont en cours pour rétablir l’électricité dans toute la ville. La situation reste fragile, mais l’espoir renaît grâce à l’action conjuguée des acteurs locaux et internationaux.