Que deviennent AKOULA AMON Chauvin Buthaud, propriétaire de Maison d’Akoula, à Assinie, Dominique Amata, patron de 911 Security ou Gorayeb Richard (DG ETS T.G.M.R) épinglés pour trafic de drogue ? Hussein TAAN (propriétaire « Des gâteaux & du pains » et « Pasta et pizza »), Dago Yannick (Directeur régional de la CIE San-Pedro), Caire Dosso Karamoko (DK) dit Alasco (Directeur de la police criminelle de San-Pedro) et Bakayoko Lama (Officier de Police, Chef d’antenne de la DPSD de San-Pedro), ne sont toujours pas situés sur leur sort par la justice ivoirienne dans la grave affaire de trafic international de drogue.
Maison d’Akoula : une réputation entachée
Le complexe hôtelier Maison d’Akoula a subi un sérieux coup dur après l’arrestation de AKOULA AMON Chauvin Buthaud en juin 2022. Cette dernière a été inculpée et placée en détention par la justice ivoirienne dans l’affaire du trafic international de Drogue. Malgré l’absence de condamnation formelle qui serait la preuve de la culpabilité de la propriétaire, l’hôtel a vu sa clientèle diminuer. Il faut dire que l’implication d’AKOULA AMON Chauvin Buthaud, patronne de Maison d’Akoula, a été un coup dur pour l’établissement.
Les soupçons qui pèsent sur AKOULA AMON Chauvin Buthaud et ses coaccusés dans l’affaire de trafic de drogue a considérablement changé le rapport entre les clients et l’établissement. Les visiteurs des lieux craignent une surveillance des autorités policières ivoiriennes, mais aussi d’Interpol qui avait mis la pression sur la Côte d’Ivoire pour obtenir le démantèlement du réseau qui fait d’Abidjan la « Perle de la Poudre ».
Le rôle de Dominique Amata de 911 Security
Dans cette affaire, Dominique Amata, patron de 911 Security, figure également parmi les accusés. Son entreprise, spécialisée dans la sécurité, aurait été utilisée pour faciliter la circulation des stupéfiants sur le territoire ivoirien. Cette implication présumée a suscité un choc au sein du secteur de la sécurité privée et a remis en question les pratiques de certaines entreprises opérant dans ce domaine sensible.
L’arrestation de Dominique Amata avait d’ailleurs conduit à un renforcement des contrôles sur les entreprises de sécurité privée en Côte d’Ivoire. Mais depuis, le procès semble s’être enlisée, laissant planer une incertitude quant aux véritables responsabilités des acteurs impliqués. Interpol devrait peut-être revenir à la charge pour faire bouger les choses.
Trois ans après l’arrestation des sept suspects, dont AKOULA AMON Chauvin Buthaud (Maison d’Akoula), Dominique Amata (911 Security), Gorayeb Richard (ETS T.G.M.R), Hussein TAAN (Des gâteaux & du pain) et (Pasta et pizza), Dago Yannick (CIE San-Pedro), Caire Dosso Karamoko (Directeur de la police criminelle de San-Pedro) et Bakayoko Lama (Officier de Police, Chef d’antenne de la DPSD de San-Pedro), n’ont toujours pas été condamnés par la justice ivoirienne dans cette affaire, malgré leur placement (officiel) en détention. Les autorités judiciaires restent silencieuses sur l’évolution du dossier, ce qui laisse planer de la frustration au sein de l’opinion publique.
Ce manque de transparence alimente les rumeurs sur un possible étouffement du dossier, surtout que certains accusés bénéficieraient de soutiens puissants. Pourtant, en 2022, Interpol avait clairement exprimé son intérêt pour cette enquête, notamment en insistant sur la nécessité de démanteler ce réseau criminel aux ramifications internationales.
Des personnalités influentes éclaboussées
L’affaire ne concerne pas uniquement des entrepreneurs privés. Le nom de Caire Dosso Karamoko (DK) dit Alasco, Directeur de la police criminelle de San-Pedro, ainsi que celui de Bakayoko Lama, Officier de Police et Chef d’antenne de la DPSD de San-Pedro, figurent également sur la liste des accusés. Cette implication de hauts gradés de la police ivoirienne dans un trafic international de drogue a choqué l’opinion publique et renforcé les craintes sur l’infiltration du crime organisé au sein des forces de l’ordre.
L’influence de Gorayeb Richard, à la tête des établissements T.G.M.R, et celle d’Hussein TAAN, propriétaire de chaînes alimentaires bien implantées en Côte d’Ivoire, mais aussi de AKOULA AMON Chauvin Buthaud (Maison d’Akoula), ami des stars de passage en Côte d’Ivoire et de Dominique Amata (911 Security) ajoute une dimension encore plus inquiétante à l’affaire. La question de savoir si leurs entreprises ont joué un rôle dans ce trafic de drogue reste en suspens. Et si la réponse est affirmative, la réaction de la justice, prompte à faire preuve de sévérité envers de petits bandits, est attendue.
Quels scénarios pour la suite ?
Si aucune condamnation n’a encore été prononcée contre AKOULA AMON, Dominique Amata et les autres, plusieurs scénarios sont envisageables :
1. Une condamnation exemplaire : Dans un souci de démontrer son engagement contre le crime organisé, la justice ivoirienne pourrait frapper fort en infligeant des peines sévères aux accusés, notamment AKOULA AMON Chauvin Buthaud de Maison d’Akoula et Dominique Amata de 911 Sécurity, les deux célébrités du dossier et leurs complices. Une telle décision jouerait en faveur de la Côte d’Ivoire placée sur la liste grise du GAFI pour ces nombreuses affaires d’argent sale non élucidées.
2. Un étouffement progressif de l’affaire : L’absence de communication officielle de la justice ivoirienne sur le dossier pourrait être le signe que cette affaire sera progressivement reléguée aux oubliettes, surtout si des intérêts économiques et politiques sont en jeu. Mais à l’approche des élections présidentielles de 2025, les médias et les leaders politiques devraient rapidement l’exhumer.
3. Une libération discrète des accusés : Certains observateurs estiment que les accusés pourraient être relâchés sous silence médiatique, faute de preuves suffisantes ou par jeu d’influence.
Au-delà des questions judiciaires, l’attente reste immense pour les entreprises associées à cette affaire. Maison d’Akoula cherche à rebâtir sa réputation tout comme 911 Security, dirigée par Dominique Amata, qui devra regagner la confiance de ses clients dans un secteur où la crédibilité est essentielle.
Les entreprises de Gorayeb Richard et Hussein TAAN doivent également naviguer entre discrétion et relance économique, dans un contexte où leur image a été ternie.
Vers une relance du dossier judiciaire ?
Avec l’évolution des relations internationales et la pression exercée par des organismes tels qu’Interpol, il n’est pas exclu qu’une relance du dossier intervienne prochainement. Les autorités ivoiriennes pourraient être amenées à accélérer le procès basculé à huis clos pour éviter une nouvelle vague de critiques.
En attendant, AKOULA AMON Chauvin Buthaud, Dominique Amata, Gorayeb Richard, Hussein TAAN, Dago Yannick, Caire Dosso Karamoko (DK) dit Alasco et Bakayoko Lama restent en attente de la décision de la justice. Affaire à suivre.