La SGG (Société Générale Ghana) opte pour un prêt de 80 millions USD auprès de la Société Financière Internationale (SFI). Ce prêt vise à augmenter ses financements dans la filière cacao. Cependant, la SFI n’accorde pour l’instant que 40 millions USD à la Société Générale Ghana.
La SGG veut booster la filière Cacao au Ghana
La SGG (Société Générale Ghana) souhaite contribuer au développement et à la croissance économique de la filière cacao au Ghana, notamment en finançant les entreprises opérant dans ce secteur. Pour atteindre cet objectif, la banque a sollicité un prêt de 80 millions USD auprès de la Société Financière Internationale (SFI), l’une des branches d’investissement privé de la Banque Mondiale. Cependant, la SFI a annoncé qu’elle évaluerait en février prochain l’octroi d’un prêt de 40 millions USD, soit la moitié du montant demandé par la Société Générale Ghana (SGG), afin de stimuler ses financements dans le secteur du cacao au Ghana.
La Société Financière Internationale précise les raisons de cette décision
« L’investissement proposé est une participation au risque non financée d’un montant maximum de 40 millions de dollars US, équivalents en cédis ghanéens, dans une enveloppe de 80 millions de dollars US de facilités auto-liquidatives non engagées et non garanties accordées par la Société Générale Ghana (SGG) à des sociétés d’achat de cacao ghanéennes agréées sélectionnées », a détaillé l’institution.
Par ailleurs, la SFI, à travers cette stratégie, offre un outil d’atténuation des risques de crédit à la Société Générale Ghana. Pour l’institution, ce projet vise également à renforcer la résilience du secteur cacaoyer au Ghana.
Situation du secteur cacao au Ghana
Deuxième producteur mondial de cacao après la Côte d’Ivoire, le Ghana est confronté, ces dernières années, à plusieurs défis, notamment la contrebande, des conditions météorologiques défavorables et un manque de financement. Ces difficultés rendent la tâche compliquée pour les négociants en cacao, qui peinent à s’approvisionner auprès des agriculteurs.
Grâce au prêt, les négociants pourront désormais s’approvisionner en temps réel auprès des agriculteurs et d’autres entreprises opérant dans la filière cacao.