Le Ghana, et plus précisément pour les acteurs du secteur de l’agriculture peuvent s’estimer heureux. La Banque Mondiale a décidé de financer l’agriculture ghanéenne à hauteur de 30 millions de dollars. Un soutien de taille qui devrait sans nul doute contribuer à la croissance économique du Ghana.
Un soutien financier majeur pour l’agriculture du Ghana
Ce n’est un secret pour personne : le Ghana fait face à de nombreux défis dans le domaine de l’agriculture. À cet effet, la Banque Mondiale, fidèle à son engagement, a décidé d’apporter son soutien au pays d’Afrique de l’Ouest.
Ainsi, l’institution financière a approuvé un décaissement de 30 millions de dollars, soit 19 milliards de FCFA, au profit du Ghana. L’information a été révélée par Ousmane Diagana, vice-président régional de la Banque Mondiale, lors de sa visite sur les sites aménagés au Ghana.
La Banque Mondiale renouvelle son soutien au Ghana
Ce financement n’est pas le premier de la Banque Mondiale dans le cadre du Programme de résilience des systèmes alimentaires du Ghana (FSRP). Avant ce décaissement de 30 millions de dollars, l’institution avait déjà octroyé un montant de 22,5 millions de dollars pour le même projet. Alors que le potentiel de terres irrigables du Ghana est estimé à 1,9 million d’hectares, seulement 1,6 % sont équipés pour l’irrigation, contre une moyenne d’environ 14 % en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Focus sur l’irrigation pour booster la productivité
Avec ces 30 millions de dollars, le Ghana ambitionne de combler son déficit de financement pour le Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP). L’amélioration de l’agriculture irriguée afin d’accroître la productivité agricole devient une priorité. Toutefois, il convient de rappeler que l’engagement de la Banque Mondiale aux côtés du Ghana n’est pas le fruit du hasard.
Il est motivé par les performances déjà réalisées grâce au projet d’irrigation en cours, qui a atteint des rendements de 6 tonnes par hectare. Cette performance a été saluée par l’émissaire de la Banque Mondiale, Ousmane Diagana.
Impact socio-économique attendu
Le financement de la Banque Mondiale dans l’agriculture ghanéenne devrait engendrer plusieurs résultats. La main-d’œuvre, capitale pour la réussite du projet, nécessitera l’enrôlement d’un grand nombre de personnes, contribuant ainsi à la réduction du taux de chômage. La mise en œuvre du FSRP aura également un impact positif sur les jeunes et les femmes dans le secteur agricole. De plus, à travers ce projet, le Ghana vise une agriculture durable, intelligente et résiliente, ce qui permettra de stimuler la productivité tout en réduisant la dépendance du pays aux importations de riz, de maïs et d’autres produits agricoles.