La SIB (Société Ivoirienne de Banque) consolide sa stabilité à l’issue de l’année 2024. D’après la dernière évaluation de l’agence de notation Bloomfield Investment, l’institution financière de la Côte d’Ivoire s’est vu réattribuer la note « AA- » sur le long terme et « A1 » sur le court terme. De quoi affirmer la stabilité de la SIB.
Une note de solidité financière maintenue grâce à des perspectives stables pour la SIB
Les années se succèdent et se ressemblent pour la SIB. L’institution financière de la Côte d’Ivoire a récidivé dans ses performances durant l’année 2024. Ainsi, elle a décroché une note A-A à long terme et A1 à court terme lors de l’évaluation de l’agence de notation Bloomfield Investment. Ces notes ont été acquises grâce à des perspectives stables. Il s’agit d’un « risque de défaut très faible » pour le long terme et d’une « certitude de remboursement » pour le court terme. Ces notes en monnaie locale couvrent la période allant de mai 2023 à avril 2024.
Conformité aux exigences réglementaires : un levier de performance
Plusieurs éléments ont contribué à la performance de la SIB, qui a maintenu ces notes de qualité A. Parmi ceux-ci, on note la conformité de la banque aux exigences du régulateur. Ces dernières concernent en premier lieu l’augmentation du capital social minimum. Ensuite, la mise à jour de l’organigramme pour renforcer la supervision des risques, et enfin l’amélioration générale des indicateurs de performance.
Qualité du portefeuille de créances en progression
Un autre atout ayant contribué à la performance de la Société Ivoirienne de Banque est l’amélioration remarquable de la qualité de son portefeuille de créances en 2023. Celui-ci s’établit à 1 036,96 milliards de FCFA, contre 964,69 milliards de FCFA en 2022. Une performance salutaire à mettre à l’actif de tout le personnel, à divers niveaux, pour les initiatives et perspectives mises en œuvre afin d’instaurer ce climat de confiance et de prospérité avec la clientèle.
Défis persistants liés à la politique monétaire et à la concurrence
Malgré ces points positifs, le bilan de la SIB souffre de certaines insuffisances. Celles-ci se remarquent au niveau de la qualité du crédit, qui reste vulnérable, en raison de plusieurs facteurs. Il s’agit, entre autres, du resserrement de la politique monétaire au sein de la zone UEMOA.
En outre, on note une perte de positionnement de la SIB en termes de parts de marché et de ressources. Enfin, il convient de souligner une dégradation du coût du risque, passé de 2,2 milliards de FCFA en 2022 à 7,9 milliards de FCFA en 2023. Cela a engendré un résultat net de 43,5 milliards de FCFA en 2023.