Le Sénégal a annoncé la fin des bases militaires françaises sur son sol en 2025, marquant un tournant dans ses relations avec la France. Cependant, les modalités exactes de ce retrait restent à préciser.
Les tensions entre Paris et Dakar, exacerbées par les propos du président Macron sur le retrait des troupes françaises, ont accéléré ce processus. Dakar , qui dispose d’une longue histoire avec la France, souhaite désormais affirmer sa souveraineté.
Des bases militaires françaises quasiment vides au Sénégal
Sur les quatre emprises militaires françaises au Sénégal, deux sont déjà quasiment vides et prêtes à être remises aux autorités sénégalaises. Néanmoins, Dakar a demandé un délai supplémentaire avant de les récupérer officiellement.
Les deux autres bases, situées à Rufisque et à Ouakam, abritent encore une partie des effectifs français. La base de Rufisque, équipée d’antennes de communication sécurisée, est stratégique. Quant à celle de Ouakam, elle sert de lieu de formation pour les militaires sénégalais et de la région.
La France avait proposé de transformer une partie de la base de Ouakam en une base franco-sénégalaise, afin de maintenir une présence militaire réduite sur place. Cependant, cette proposition n’a pas encore abouti, aucune discussion officielle n’ayant eu lieu avec les nouvelles autorités du pays.
« Aucun calendrier précis n’a encore été arrêté », affirment des sources gouvernementales françaises. Ces dernières soulignent que Paris reste à l’écoute des demandes du pays et souhaite maintenir une relation de coopération avec Dakar.
Le retrait des forces françaises de Dakar marque une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays. Si les modalités de ce retrait restent à définir, il est clair que la coopération militaire franco-sénégalaise devra se réinventer dans les années à venir.