Un nouvel épisode de violence a éclaté au sein de la communauté musulmane de Niamakoro au Mali . Des désaccords profonds entre fidèles ont conduit à la fermeture de la mosquée Chaka Koné. À l’origine de cette crise : des accusations de polythéisme portées contre l’imam titulaire, qui ont suscité une vive polémique et des affrontements.
Divisions au sein de la communauté : conflit religieux à Niamakoro au Mali
Les tensions au sein de la mosquée Chaka Koné à Niamakoro ont atteint leur paroxysme, entraînant une fermeture administrative du lieu de culte. Des fidèles se sont violemment opposés, accusant l’imam titulaire de pratiques contraires aux enseignements de l’islam.
« Cet imam est accusé d’adorer ou d’associer dans sa demeure, en cachette, autre chose que Dieu, » a dénoncé un fidèle. Ces accusations de polythéisme ont été le détonateur d’une crise qui couvait depuis plusieurs jours.
Les divergences de vues sur la conduite de l’imam ont rapidement dégénéré en affrontements physiques. « D’humeur d’incompatibilité, la contestation se généralise, aboutissant à des engueulades, puis à des affrontements rangés, » rapporte un témoin.
Face à l’escalade de la violence, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour séparer les belligérants et fermer la mosquée.
Au-delà de ce cas spécifique, ces événements mettent en lumière un malaise plus profond au sein de la communauté musulmane malienne. Les divisions internes et les accusations récurrentes de déviances religieuses fragilisent l’unité de la communauté. « Le musulman malien est devenu un être versatile, méchant et égoïste, » déplore un fidèle.