Une dispute violente a éclaté au sein de la communauté de la mosquée de Niamakoro, au Mali, le 5 janvier dernier. À l’origine de ce conflit : la légitimité de deux imams, Ladji Coulibaly et Ladji Samaké. Les fidèles, divisés, n’ont pu accomplir les prières du soir.
Accusations et tensions entre imans au Mali
Les tensions sont montées d’un cran lorsque l’un des imams aurait exhorté les fidèles à ne plus prier derrière son collègue, l’accusant de recourir à des pratiques occultes. Ces accusations graves ont attisé la colère et la méfiance au sein de la communauté.
Face à l’escalade de la violence verbale et au risque de troubles plus graves, les responsables de la mosquée ont pris la décision de fermer temporairement le lieu de culte. Cette mesure vise à apaiser les esprits et à permettre l’ouverture de négociations entre les parties prenantes.
La fermeture de la mosquée a plongé la communauté dans une profonde inquiétude. Les fidèles, privés de leur lieu de culte, attendent avec impatience une résolution rapide de ce conflit. Comme l’a souligné un habitant du quartier, interrogé par nos soins, « Nous espérons tous que cette situation se dénoue rapidement, afin que nous puissions retrouver la paix et l’unité au sein de notre communauté. »
Les autorités locales du Mali ont été alertées et ont dépêché des forces de l’ordre sur place pour tenter de désamorcer la situation. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de ce conflit et d’identifier les éventuels responsables.