Le gouvernement togolais réduit drastiquement son budget alloué à l’entretien routier pour l’année 2025. Alors que les besoins sont estimés à 41 milliards de FCFA, l’État ne prévoit d’investir que 13,3 milliards de FCFA, soit une baisse de près de 20% par rapport à 2024. Cette décision, annoncée lors d’un atelier de programmation, soulève des interrogations sur l’état futur des routes togolaises.
Togo : des priorités revues à la baisse
Le ministre des Travaux publics, Sani Yaya, a justifié cette baisse budgétaire par la nécessité de définir des priorités stratégiques. Ainsi, la route nationale N°1, les axes transversaux et les points critiques du réseau ont été identifiés comme les principaux axes d’intervention pour 2025.
« Les besoins réels pour l’entretien du réseau routier sont estimés à 41 milliards de FCFA », a souligné le ministre. Ce chiffre met en évidence l’écart considérable entre les besoins réels et les ressources allouées.
Face à ce contexte budgétaire contraint, le ministère envisage de mettre en place une nouvelle approche pour améliorer la qualité des travaux routiers. « Il serait bien d’introduire une enquête de satisfaction des usagers sur un certain nombre de tronçons, de telle sorte à pouvoir nous aider à nous améliorer toujours », a proposé Sani Yaya.
Cette initiative inédite vise à recueillir l’avis des citoyens sur l’état des routes et la qualité des travaux effectués. Les résultats de ces enquêtes devraient permettre d’ajuster les interventions futures et de mieux répondre aux attentes des usagers.
En conclusion, le budget alloué à l’entretien routier au Togo en 2025 est marqué par une baisse significative. Si les autorités ont défini des priorités claires, les besoins réels restent importants. L’introduction d’enquêtes de satisfaction auprès des usagers constitue une avancée notable dans la volonté d’améliorer la qualité des services publics.